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Unilever victime de la chasse aux petits prix en 2023


Le géant britannique de l’hygiène et de l’alimentaire Unilever a vu son bénéfice chuter en 2023 avec un chiffre d’affaires qui piétine en raison de cessions mais enregistre un tout petit rebond des volumes de ventes.

Le bénéfice net part du groupe a reculé de 15% à 6,5 milliards d’euros (6,1 milliards de francs).

Le chiffre d’affaires ressort à 59,6 milliards d’euros (-0,8%), pâtissant d’un effet de taux de change négatif et de cessions, d’après un communiqué.

A périmètre constant, les recettes progressent, encore essentiellement à cause de hausses de prix justifiées par l’inflation.

Le groupe reconnaît dans son communiqué que certains consommateurs cherchent désormais des offres à meilleur rapport qualité prix en Amérique du Nord ou en Europe, où ils se tournent vers les marques de distributeurs moins chères, au détriment des siennes.

En France Unilever est en litige avec la chaîne Intermarché, pour des publicités où ce dernier se moque de marques d’Unilever et fustige ses hausses de prix.

Le directeur général Hein Schumacher salue le fait que les marges commencent à se reconstituer mais juge que « la compétitivité » du groupe reste « décevante ».

Il compte sur un plan stratégique dévoilé en octobre pour relancer la performance globale.

Unilever, connu pour les savons Dove, les déodorants Axe, les soupes Knorr ou les glaces Magnum, avait alors dévoilé un « plan de relance » focalisé sur « une croissance plus rapide, une plus grande productivité et simplicité, et une culture de performance plus forte ».

Pour 2024, le groupe table sur une hausse des ventes à périmètre comparable de l’ordre de 3 à 5%, dans la fourchette du plan pluriannuel, « avec un meilleur équilibre entre volumes et prix », ainsi qu’une amélioration « modeste » de la marge opérationnelle à périmètre constant, comptant notamment sur une inflation revenue « à un niveau plus normal » après la flambée des deux dernières années.

Le groupe annonce par ailleurs un nouveau programme de rachat d’actions qui débutera au deuxième trimestre, pour 1,5 milliard d’euros.

Le groupe est par ailleurs mis en cause sur le front de l’écologie. Au Royaume-Uni, il est visé par une enquête du gendarme britannique de la concurrence, la CMA, qui s’inquiète que le groupe « puisse exagérer à quel point certains produits sont écologiques ».

L’ONG Greenpeace le met en cause de son côté pour ses emballages en plastique polluants et a organisé une…

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