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une voisine « à la limite de la crise de nerfs » se lâche contre les gendarmes


Depuis le 8 juillet 2023, la disparition du petit Émile, âgé de deux ans et demi, a plongé dans un état de choc et d’inquiétude les habitants du hameau du Haut-Vernet. Parmi les résidents affectés se trouve une voisine octogénaire qui a récemment été interrogée par les gendarmes. Sur BFMTV, elle a partagé les détails de cet interrogatoire pour le moins éprouvant.

Ce village, habituellement tranquille, est devenu le centre d’une enquête que chaque Français suit avec grand intérêt pour savoir ce qu’il s’est réellement passé dans cette affaire. De leur côté, les gendarmes poursuivent les investigations en interrogeant les habitants pour tenter de trouver de nouveaux indices et relancer une enquête qui piétine.

Disparition d’Émile : une voisine octogénaire raconte son interrogatoire éprouvant qui a duré quatre heures

Dernièrement, c’est une femme âgée, en bons termes avec les grands-parents de l’enfant disparu, qui a passé son après-midi en compagnie des enquêteurs afin être auditionnée. Sous le pseudonyme d’Éliane, celle qui est « très en colère contre les gendarmes », a témoigné sur l’antenne de BFMTV avoir été entendu pendant plus de quatre heures. Une séance de questions réponses interminable qu’elle a qualifiées “d’épuisante”, la laissant « à la limite de la crise de nerfs ». Elle a même avoué être repartie totalement chamboulée en pleurant « comme une madeleine » au volant de sa voiture.

Lors de ces entretiens, les méthodes utilisées peuvent en effet déstabiliser les personnes interrogées… et c’est le but recherché. Chaque nouvel indice demande des explications supplémentaires afin de tirer chaque ficelle jusqu’au bout. « Chaque fois que l’on donne un nouveau nom, ils étendent les recherches à cette personne. Mon audition a duré presque trois heures », a expliqué un habitant qui avait également passé trois heures en audition.

Disparation d’Émile : l’enquête des policiers piétine malgré les moyens déployés

Les forces de l’ordre ont exploré énormément de pistes au cours des six derniers mois. Des recherches intensives ont été menées avec l’appui de volontaires, de drones, d’hélicoptères équipés de caméras thermiques ou même de chiens spécialisés. Malgré cette mobilisation massive, il n’y a, à l’heure actuelle, toujours aucune trace du jeune garçon.

D’ailleurs, cette enquête de terrain arrive bientôt à son terme, faute de nouveaux indices. « L’enquête de terrain n’a pas permis de déterminer pourquoi et comment l’enfant a disparu », a déclaré le procureur de la République. 

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Les enquêteurs orientent les recherches vers les données téléphoniques afin de trouver de nouveaux indices sur la disparition du jeune garçon

Les vérifications vont maintenant s’opérer du côté des milliers de données téléphoniques récoltées pour essayer de faire remonter de nouvelles pistes sur les personnes présentes à l’époque de la disparition. Un travail titanesque.

À l’instar de la disparition de Lina, beaucoup de mystères entourent encore l’affaire du petit Émile. Cette dernière continue de hanter le hameau du Haut-Vernet, laissant derrière elle beaucoup de tristesse et de frustration.





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