« Une violence infinie en lui »
Impressionnant et singulier, le parcours de ce Maître de midi continue de fasciner le public. En effet, cela fait déjà cinq ans qu’il suit l’irrésistible ascension de Paul El-Kharrat, champion emblématique des 12 coups de midi.
Ses connaissances intellectuelles extraordinaires, le complice de Jean-Luc Reichmann les met dorénavant à disposition de Laurent Ruquier sur RTL. Si l’étendue de la culture générale du jeune homme de 24 ans cloue à leurs chaises ses camarades des Grosses têtes, cette soif d’en savoir toujours davantage est, à côté de ça, source de grandes souffrances.
Paul El-Kharrat, champion emblématique des 12 coups de midi, se confie sur ses souffrances
En effet, le chroniqueur à l’humour décalé et ravageur ne cache pas que cette petite particularité à laquelle il doit peut-être sa réussite ne lui laisse aucun répit. Diagnostiqué autiste Asperger à 16 ans, Paul El-Kharrat souffre de problèmes mentaux qui l’impactent au quotidien.
À la faveur d’un entretien au magazine Closer publié ce vendredi 12 janvier, Paul El-Kharrat a donné de ses nouvelles. Force est de constater qu’elles ne sont pas vraiment rassurantes. « Ma tête n’arrête jamais de penser. C’est d’une grande violence. J’essaie néanmoins de la supporter vu que je la subis avec beaucoup plus d’acuité. Comme je suis perpétuellement surpris par son degré infini, je ne suis jamais totalement prêt à cette violence qui est en moi », a-t-il commencé.
Cap sur la Corse pour Paul El Kharrat avec 5 autres personnalités pour une aventure qu’il n’est pas prêt d’oublier !
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Paul El-Kharrat admet avoir « des envies de violence »
Celui qui affirme qu’il vaut mieux « être un imbécile heureux que quelqu’un de très intelligent et malheureux » a signifié que ces pensées étaient plutôt inquiétantes. « Ce sont des envies de violence, physiques, psychiques. Des envies de meurtres envers les personnes qui sont responsables de près ou de loin de mes tourments, de mes malheurs », a-t-il confié.
Du reste, Paul El-Kharrat se qualifie lui-même d’incompris. « C’est la raison pour laquelle je m’exprime dans les médias pour que les gens puissent me découvrir. Après, libre à chacun d’être dans une interprétation compréhensive et intelligente, sans jamais tomber dans le pathos excessif », a-t-il expliqué.
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Peut-être est-ce parce qu’il se sent incompris que Paul El-Kharrat cherche ainsi à tout comprendre, notamment ce qui pousse certains à commettre l’irréparable. « Les crimes, les affaires de mœurs sont le reflet d’une société en déliquescence perpétuelle », estime-t-il.
Après s’être intéressé aux faits-divers parisiens en 2021, Paul El-Kharrat, l’auteur, a publié en septembre dernier un second volet de ses récits d’enquêtes criminelles, Crimes et mystères de France, aux éditions HarperCollins. « J’avais envie de dépoussiérer ces histoires, de les raconter et de les comprendre sous un angle en premier lieu psychologique et puis ensuite, politique et historique. Pour tenter de savoir ce qu’il y a dans la tête d’un criminel », a-t-il déclaré à l’hebdomadaire.
