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Une lourde amende pour les Français qui nourrissent des pigeons dans ces villes


Ils ne sont pas les meilleurs amis de l’homme. Fientes sur les bâtiments, décibels incessants, menaces de maladies transmissibles à l’homme, les pigeons qui pullulent en ville souffrent d’une mauvaise réputation dans nombre d’agglomérations. « C’est vraiment scandaleux de voir ça. Je ne sais pas ce qu’on peut faire pour enlever ce fléau », a pesté Johan, gérant d’un immeuble du centre-ville de Roanne, devant les caméras de TF1.

Chaque mois, le témoin a rapporté engager un professionnel pour faire fi des fientes de pigeons. Mais c’est peine perdue : « Ça a été fait il n’y a même pas dix jours », a-t-il déploré. Afin de contenir leur multiplication, certaines municipalités adoptent une mesure radicale, légalement autorisée, mais qualifiée de « cruelle » par les défenseurs des animaux : le gazage, ainsi que l’a rapporté France 3.

Une amende si vous êtes surpris en train de nourrir les pigeons

De l’autre côté de la balance, certains Français se plaisent à nourrir ces oiseaux. Une situation qui a conduit certaines villes à sévir. La mairie de Roanne a décidé de jouer les gros bras en mobilisant sa propre brigade pour remédier à la situation. Exit les festins pour les animaux sauvages ou errants, la municipalité a choisi de faire respecter la loi à la lettre. Un avertissement clair émane des forces de l’ordre : « Les contrevenants risquent une amende pouvant aller jusqu’à 450 euros ». 

La capitale est, elle aussi, concernée par cette mesure. Chers Parisiens, ce simple geste peut vous coûter cher : une contravention de 3ᵉ classe, avec une amende forfaitaire de 68 euros, susceptible d’atteindre 180 euros en cas de majoration. Pire encore, si cette sanction émane d’une décision de justice plutôt que d’un agent des forces de l’ordre, la note peut grimper jusqu’à 450 euros.

Des règles énoncées par plusieurs départements en France

Toutes les villes sont-elles concernées ? À noter que ce sont « des arrêtés préfectoraux » qui peuvent « interdire de nourrir les animaux sauvages ou errants, notamment les pigeons. », ainsi que l’explique le site du service public. Ainsi, « cette interdiction est souvent présentée dans un règlement sanitaire départemental. » Pour prendre connaissance de ce dernier, il convient de « consulter sur le site internet de votre préfecture ou de votre ARS ».  

À Paris, c’est l’Unité de Prévention des Nuisances Animales (UPNA) de la Préfecture de Police qui est chargée de débusquer les personnes qui nourrissent les pigeons parisiens. Et le règlement est très clair : « Il est interdit de jeter ou de déposer des graines ou nourriture, en tous lieux ou établissements publics, susceptibles d’attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons. »

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Des méthodes plus respectueuses pour éviter la prolifération de pigeons

Le montant de la contravention ne manque pas d’interpeller. « Verbaliser les gens, ça me gêne toujours. On ne peut pas verbaliser pour tout et n’importe quoi », a déploré une femme devant les caméras de TF1. Dans ce contexte, certaines réfléchissent à des méthodes respectueuses des animaux. C’est notamment le cas de Marseille qui a installé huit pigeonniers contraceptifs dans les parcs et jardins de la ville.

L’objectif de ces installations ? Les pigeons sont appâtés avec du grain, de l’eau et deux pigeons-appeaux. Les volatiles sont alors capturés, soumis à une stérilisation avant d’être relâchés dans la nature. À noter toutefois que, sans contrôle, la population de pigeons peut croître rapidement. Un seul couple de pigeons peut donner naissance à environ six couvées de deux œufs chacune, totalisant environ 12 pigeonneaux chaque année. Une colonie peut ainsi rapidement atteindre entre 50 et 200 individus.





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