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Une journaliste de la CRTV enferme sa domestique pour viol sur son fils autiste

Les jours passent et les scandales se suivent au Cameroun. Njika Sandrine, une dame de ménage originaire de Dschang raconte sa mésaventure. Elle se retrouve en garde à vue et risque la prison car accusée par sa patronne Agnès Solange, journaliste à la CRTV, d’avoir violé son enfant autiste. Cette accusation grave voit intervient quand la Sandrine a décidé de rompre sa collaboration avec la journaliste. Elle nie les faits qui lui sont reprochés et crie à l’injustice.

« Bonsoir monsieur,
j’espère que vous allez bien je m’appelle Njika Sandrine, je suis dschang, je vous écris pour vous soumettre mon problème, j’ai vraiment besoin de votre aide sinon ma vie est foutue.En effet, grâce à l’ami de mon ancien patron , j’ai été contacté pour un emploi de ménagère chez une dame journaliste à la crtv Mme Abessolo Agnès Solange, habitante a fourgerolles J’étais censée m’occuper de son fils autiste, faire le ménage et la cuisine pour un salaire de 40000 fcfa.

Je résidais chez elle, du lundi au vendredi et le week-end j’allais chez moi, j’y ai fait une semaine mais déjà je sentais que cette dame était louche , colérique, je n’avais pas le droit de m’asseoir dans son salon, pas de visionner, je devais supporter le comportement agressif de son fils autiste ( je ne savais pas ce que c’était ) et surtout elle me maltraitait J’ai appelé mr moussa et j’ai dit que je voulais arrêter , il m’as supplier d’attendre et insister pour que je fasse un mois , j’ai accepté sup-porter pour être payer Cet enfant avait des sautes d’humeur terrible, il m’arrêtait parfois avec une force surhumaine comme possédé par des esprits , c’est le gardien qui m’aidait souvent à me sor-tir de ses griffes et il y’avait le numéro d’une petite fille nordiste qu’on appelait pour qu’elle chante des chansons à l’enfant, c’était comme des chansons rituelles.

J’ai terminé mon mois de travail avec peine , elle m’as remis 30 mil qu’elle ne me donne pas 40 mil parce que j’avais rater la cuisson d’un plat de okok la veille, que j’avais préparer ça à la ma-nière des bamileke. Elle m’as jeté l’argent à la figure , je lui ai dit séance tenante que je vais arrêter le travail. Elle m’as menacé de ne pas parler d’elle sinon j’allais le payer de ma vie. Le 29 mars , cette dame m’appelle qu’elle m’as acheté un téléphone que j’aille chercher ( elle avait casser mon téléphone lors d’une de ses crises ) Je vais et c’est la police ( pj) qui m’accueille, arrivée à la pj on me dit que j’ai une plainte pour viol sur l’enfant de cette journaliste. Le petit garçon de 8 ans s’appelle daryl C’est comme ça que j’ai été détenue en cellule , puis envoyée au parquet puis je suis actuellement a la cellule du commissariat central.

Lundi ou mardi je serai de nouveau au parquet voir un juge qui me condamnera certainement pour quelques chose que j’ignore Je n’ai pas d’issue même l’avocat je n’ai pas svp grand-frère ai-dez-moi je n’ai personne dans la vie et suis issue d’une famille pauvre je vais aller en prison pour rien

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