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L’armurière du western « Rust », produit par Alec Baldwin et sur le tournage duquel la directrice de la photographie avait été tuée par un tir, a été jugée coupable d’homicide involontaire mercredi par un tribunal américain. Elle risque jusqu’à 18 mois d’emprisonnement.

Responsable des armes sur cette production dotée d’un budget serré, Hannah Gutierrez-Reed était accusée de négligences répétées par les procureurs. Sa peine ne sera pas déterminée avant le mois prochain.

Le tournage de « Rust » avait viré au drame en octobre 2021 dans un ranch du Nouveau-Mexique. L’acteur américain Alec Baldwin avait pointé une arme censée ne contenir que des balles à blanc, mais dont un projectile bien réel avait tué la directrice de la photographie Halyna Hutchins et blessé le réalisateur Joel Souza.

Pendant deux semaines, le procès a tenté d’expliquer comment cette balle meurtrière – l’une des nombreuses munitions réelles collectées par les enquêteurs – avait pu se retrouver sur le plateau, au mépris des règles de sécurité communes à toute l’industrie du cinéma.

Défaillances « sans fin »

Pendant les audiences, les jurés ont notamment visionné des images montrant Alec Baldwin manier des armes de manière dangereuse, en les pointant vers d’autres membres de l’équipe, sans que l’armurière n’intervienne.

« Cette affaire concerne des défaillances de sécurité constantes et sans fin qui ont entraîné la mort d’un être humain et ont failli en tuer un autre », a soutenu la procureure lors de son réquisitoire mercredi.

Selon elle, l’armurière a encore fait preuve de négligence le matin du drame: elle n’était pas présente lorsque Alec Baldwin préparait sa scène et avait laissé la vingtaine d’armes utilisées par la production sans surveillance.

« Elle a laissé l’arme dans l’église » où a eu lieu le drame, « contrairement à toutes les normes qui régissent le travail des armuriers sur les plateaux », a insisté la procureure. « Comme de nombreux témoins vous l’ont dit, elle laissait tout le temps des armes sans surveillance. Le 21 octobre n’avait rien d’inhabituel ».

Bouc émissaire

La procureure a accusé l’armurière d’avoir apporté des balles réelles sur le plateau et de ne pas avoir effectué les contrôles nécessaires pour s’assurer que les munitions introduites dans le pistolet étaient sans danger: les balles à blanc produisent un cliquetis facilement identifiable lorsqu’on secoue…





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