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Un 40e succès pour Gut-Behrami, le 20e en super-G


La guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas est entrée dimanche dans son centième jour malgré des appels à une trêve du conflit. La bande de Gaza est plongée dans une crise humanitaire majeure, avec la crainte d’un embrasement régional.

« Personne ne nous arrêtera, ni La Haye, ni ‘l’Axe du Mal’, ni personne d’autre », a martelé samedi Benjamin Netanyahu, alors que son pays fait face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), basée à La Haye et saisie par l’Afrique du Sud.

Israël est en outre confronté, à sa frontière nord, à des attaques du mouvement islamiste libanais Hezbollah, qui fait partie de « l’axe de la résistance » mis en place par l’Iran et comprenant des groupes armés hostiles Israël et son allié, les Etats-unis.

« La mort, la destruction, le déplacement, la faim, la perte et le chagrin massifs de ces 100 derniers jours entachent notre humanité commune », a déclaré le patron de l’agence d’aide aux réfugiés palestiniens de l’ONU (UNRWA), Philippe Lazzarini, en visite dans le territoire côtier assiégé.

Selon lui, une génération entière d’enfants de Gaza est « traumatisée », les maladies continuent à se propager et la « famine » menace.

Nuage de fumée

Un nuage de fumée s’est élevé dimanche matin au-dessus de la ville de Khan Younès après un bombardement israélien, selon un photographe de l’AFP.

L’armée israélienne a dit ces derniers jours concentrer ses opérations sur cette ville du sud du territoire où sont massés des centaines de milliers de civils après avoir fui les bombardements massifs dans le nord du territoire au début de la guerre.

Elle a fait état dimanche de la mort d’un de ses soldats, portant à 188 le nombre de militaires tués depuis le début des opérations terrestres à Gaza le 27 octobre.

Samedi, des dizaines de personnes avaient prié autour de dépouilles de proches, devant l’hôpital al-Najjar de Rafah (sud). Bassam Arafa brandit la photo d’une fillette sur son téléphone: « cette petite fille, qu’est-ce qu’elle leur a fait? Elle est morte affamée, avec un morceau de pain dans la main ».

Graves pénuries

Le blocus israélien, renforcé avec la guerre, provoque de graves pénuries de vivres et de carburant dans toute la bande de Gaza où le système de santé s’effondre chaque jour davantage.

Selon un journaliste de l’AFP à Rafah, les télécommunications semblaient être rétablies…

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