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Tribune en soutien à Gérard Depardieu : Yvan Attal regrette


La fin de l’année 2023 aura été marquée par l’éclosion de l’affaire Depardieu à la suite de la diffusion d’un numéro spécial de Complément d’enquête. On pouvait y voir le monstre sacré du cinéma français tenir des propos pour le moins polémiques lors d’un voyage en Corée du Nord.

Sur ces images d’archives filmées par Yann Moix mais jamais diffusées jusqu’à maintenant on pouvait notamment entendre Gérard Depardieu faire des allusions sexuelles au sujet d’une mineure.

Affaire Depardieu : les Français largement divisés

Depuis, les Français sont divisés. Le mercredi 20 décembre, lors de son passage dans l’émission C à vous, Emmanuel Macron avait pris position en dénonçant la formation d’un tribunal populaire à l’encontre de Depardieu, également accusé de viol et d’agressions sexuelles. Le président de la République avait exprimé son admiration pour le comédien, le qualifiant de « génie complet de son art » .

L’affaire Gérard Depardieu divisait non seulement l’opinion publique, mais aussi le cercle privé des célébrités. Carole Bouquet, ancienne compagne de longue date de Depardieu, affirmait sur le plateau de Quotidien qu’il était « incapable de faire du mal à une femme ». En revanche, Marion Cotillard critiquait vivement le discours du chef de l’État sur France 5, déclarant que creuser un tel trou était ahurissant et que la France n’avait pas besoin de cela.

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Tribune en soutien à Gérard Depardieu : de nombreux signataires se retirent

En réaction aux propos de Carole Bouquet, 50 personnalités avaient signé une tribune en soutien à Gérard Depardieu, publiée dans Le Figaro le 26 décembre. Cette démarche a entraîné des conséquences pour certains des signataires, notamment Pierre Richard, qui a perdu son statut d’ambassadeur d’une association suite à sa signature.

Parmi les signataires de la pétition figuraient des amis proches de Depardieu tels que Benoît Poelvoorde, Nathalie Baye, Carla Bruni, Nadine Trintignant, Karine Silla-Perez et Vincent Perez, ainsi que Josée Dayan, entre autres.

Yvan Attal : « il y a la préemption d’innocence »

Si certains signataires ont fait marche-arrière en découvrant le contenu de cette tribune comme Nadine Trintignant, Yvan Attal, quant à lui, refuse de se retirer bien qu’il avoue avoir commis une « erreur ». Samedi 20 janvier 2024, Yvan Attal a évoqué cette tribune lors de son passage dans Quelle Époque ! « [Quand] on me lit cette pétition, je la trouve abominable. C’est la vérité » dit l’acteur.

« Je trouve qu’elle est tournée à l’envers », lâche-t-il encore, avant d’évoquer les raisons pour lesquelles il avait accepté de signer. « Ce n’est pas parce qu’il est un monstre sacré du cinéma qu’il ne pourrait pas bénéficier d’une justice comme un citoyen lambda comme tout le monde. (…) Il y a une présomption d’innocence », confie-t-il, tout en affirmant qu’il avait demandé à ce que la pétition soit changée.





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