Tout ça pour de la fourrure

Quelque 56 millions d’animaux sont tués chaque année par l’industrie de la fourrure. À cela s’ajoute le milliard de lapins également tués, toujours pour des vêtements. Avec 6 000 fermes d’élevage, l’Union européenne représente 70 % de la production mondiale de fourrures de vison et 63 % de la production de fourrures de renard. Ces chiffres font froid dans le dos. Et que dire des images qui circulent sur le net et qui montrent des chiens et des chats dépecés vivants pour leur pelage ?

Ce problème n’est pas nouveau. Et de nombreuses marques ont déjà dit non à la fourrure. Malgré tout, cette pratique persiste et est parfois synonyme de véritable massacre d’animaux… pour leur fourrure. De nombreuses associations se mobilisent contre ces pratiques. Au Grand-Duché aussi. Une pétition a récemment été lancée sur le site de la Chambre des députés pour un «Luxembourg sans fourrure des animaux vivants». L’auteur de cette pétition explique que «la fourrure des capuchons de votre manteau est très souvent de chiens ou chats de Chine, on ne remarque pas la différence si c’est un autre animal mais normalement le manteau n’est pas cher, même avec de la vraie fourrure». La pétition fustige une pratique en expliquant que la fourrure des chiens et des chats est enlevée alors que les animaux sont encore vivants et qu’ils restent encore des jours sans peau avant de mourir. Dit comme ça, personne ne peut rester insensible et tout le monde devrait se lever pour dire non et stop à de telles pratiques.

Et, entre nous, les manteaux, les blousons ou encore les vestes en fourrure sont souvent très laids et loin d’être à la mode, sans oublier qu’ils ne mettent généralement pas leur propriétaire en valeur. Alors, toujours entre nous, quitte à porter de la fourrure – si cela plaît à certains ou certaines –, autant s’en draper d’une 100 % synthétique. Histoire de mettre fin aux tortures subies par les chiens, chats, renards… pour leur fourrure.

Guillaume Chassaing