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Tony Yoka : Victor, son père, est un ex-boxeur



Si Tony Yoka a d’ores et déjà marqué l’histoire de la boxe française, c’est en partie grâce à Victor, son père, dont il a hérité de la passion pour le sport de combat. Pourtant, le champion olympique n’était pas sur le point de prendre cette voie au départ. Explications.

Il y a encore dix ans, la plupart des français ignoraient complètement son identité, mais aujourd’hui, il figure parmi les nombreux champions olympiques à avoir représenté l’hexagone. Nous sommes en 2015 lorsque le nom de Tony Yoka se fait connaître au grand public. À l’époque, le jeune homme âgé de 23 ans devient le premier français à être champion du monde boxe amateur dans la catégorie super-lourds. L’année suivante, il créé un véritable buzz en arrachant la médaille d’or dans la catégorie super-lourds aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro, ce, en même temps qu’Estelle Mossely, sa compagne de l’époque.

Un destin qui semble tout tracé pour le sportif, pourtant, personne ne pouvait imaginer qu’il allait emprunter cette voie durant son enfance. En effet, si Victor, son père, était boxeur durant ses jeunes années, Tony Yoka, lui, n’était pas du tout intéressé par cette discipline. « Il a bien failli ne jamais en faire. A 6 ans, il m’a demandé quel sport j’aimais. J’ai dit : La boxe. Il m’a dit : J’aime pas ça, je ne veux pas en faire ! J’ai dit : OK mon fils », a confié le père du champion dans les colonnes du Parisien en 2017.

Tony Yoka : son premier entraineur était son père

Au départ, Tony Yoka était intéressé par le basket. « Il est allé s’inscrire mais le club était complet. En attendant une place, il est venu se défouler à la salle de boxe. Si ce jour-là Tony avait pu s’inscrire au basket, il n’aurait jamais fait de boxe. C’est fou, le destin, non ?« , a précisé son père.

Pris de passion pour ce sport, Tony Yoka a eu pour premier entraîner son paternel. « Quand il a eu 12 ans, je lui ai dit : Tu feras les Jeux de 2012 et tu n’y feras pas grand-chose. En 2016, tu seras champion olympique« . Et visiblement, Victor a vu juste. « Il n’y a rien de miraculeux là-dedans. Je n’ai pas de don. Je ne connais pas les numéros du loto. Il suffisait juste de regarder Tony. Ça se sentait qu’il avait un truc de plus que les autres », a-t-il confié. Par la suite, Victor Yoka parviendra à transmettre sa passion à son autre fils, également boxeur.



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