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souffrez-vous du syndrome du « jet-lag familial » qui inquiète les psychologues ?


Les jours qui entourent les réveillons de Noël et du jour de l’an sont pour la majorité d’entre nous des moments de fête. L’occasion de passer du temps en famille autour de la table, de se replonger dans l’enfance. Mais pour certains, c’est parfois synonyme d’une fatigue intense et d’un stress prononcé. Cette sensation arrive en général à partir du 25 décembre. Les psychologues appellent cela le « jet-lag familial ». Quels en sont les symptômes ? Comment y remédier ? On vous dit tout.

Les enfants ont déballé leurs cadeaux et sont dans leurs chambres en train de jouer. Les invités sont repartis, les restes de nourriture sont encore sur la table, c’est le moment de nettoyer. Et au lieu de sentir une profonde satisfaction d’avoir passé de bons moments en famille, la tristesse et l’épuisement vous gagnent. Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul.

Le jet-lag familial

Dans un entretien donné à Teletica.com, la psychologue Leidyn Aguilar a révélé ce qui se cache derrière le terme « jet lag familial ». « Le jet lag familial, est crucial à analyser, surtout pendant les fêtes de Noël. Bien qu’il se réfère traditionnellement à une perturbation des rythmes circadiens due aux changements horaires, dans le contexte de Noël, il est plus lié à l’épuisement accumulé tout au long de l’année ». Plus qu’un souci particulier avec les fêtes de fin d’année, c’est surtout l’accumulation du stress qui nous affecte.

La fatigue émotionnelle qui survient après les réunions familiales est quelque chose de courant, tellement courant que les psychologues ont appelé ce phénomène le jet-lag familial ou « décalage horaire familial » en français. Le psychologue Adam Fried a expliqué que la pression pour créer une expérience parfaite pendant les fêtes est une cause de stress et de fatigue pour beaucoup. Cependant, le spécialiste souligne que cette fatigue émotionnelle ne signifie pas que quelque chose ne va pas chez vous.

La pression d’un réveillon réussi

À ce stress auquel tout le monde fait face durant l’année, vient s’ajouter une pression supplémentaire : celle de devoir réussir les fêtes. Dans les colonnes d’Atlantico, Christophe Bagot, psychiatre et psychothérapeute, explique ce phénomène. « Les fêtes de Noël sont devenues un stress à la hauteur des injonctions fixées par le consumérisme. Ainsi, chacun va peu ou prou essayer de remplir la tâche qui lui est prescrite : faire la fête et être heureux en famille, autour d’une table, en s’échangeant des cadeaux, dans un décorum particulier ».

Le psychiatre développe ses explications et parvient à établir la source du stress que l’on ressent. « Il n’est pas aisé d’organiser un événement qui convienne à tout le monde, tout peut être l’occasion de discussions sinon de conflits : horaires, type de nourriture, cadeaux, personnes invitées ». Il continue : « Sans noircir le tableau, beaucoup de maîtresses et de maîtres de maisons auront des raisons d’être soulagés, le sentiment du devoir accompli, le lendemain du réveillon : sous réserve, bien sûr, de la perspective d’un parcours du combattant pour visiter les oncles, tantes et autres proches ‘obligatoires’ le jour suivant ».

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Quelles sont les solutions ?

Pour éviter que les fêtes ne se transforment en source de stress, ou carrément de déprime, il existe quelques solutions. La première et sûrement la plus importante consiste à ne pas surcharger son emploi du temps. Au lieu de vous précipiter à la salle de sport, de planifier des réunions ou de vous surmener au travail, les psychologues recommandent de donner la priorité à des activités réparatrices, telles que des exercices de pleine conscience, des étirements, ou simplement de se détendre en regardant une série dans le lit ou le canapé.

Pendant les fêtes de fin d’année, notre vie quotidienne peut se désorganiser un peu. Si le fait d’être en famille nous rend plus anxieux ou nous donne moins de contrôle, de petites habitudes peuvent aider, comme par exemple reprendre notre routine de sommeil ou notre alimentation habituelle. Enfin, les psychologues expliquent qu’il est important de fixer des limites. La famille peut être parfois envahissante, aussi bien physiquement que par la parole, il est donc nécessaire de ne pas se laisser marcher sur les pieds.





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