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son père sort du silence pour la première fois, “ma famille est détruite”


Les plaies sont toujours ouvertes. Un an après le meurtre de la petite Lola, 12 ans, son père Johan Daviet, a accepté de prendre la parole. C’est auprès de nos confrères de RTL et M6 que le gardien d’immeuble est revenu sur l’affaire. “J’ai besoin de m’exprimer, de me décharger de tout ça”, explique-t-il. “Cela fait un an que j’encaisse”.

L’affaire avait bouleversé la France entière. Le 14 octobre 2022, Lola disparaît en rentrant de l’école. “Ce jour-là, il n’y avait rien de particulier, avec ma femme, on travaillait. Elle (Lola, ndlr) était revenue le midi, puis repartie au collège”, se remémore le père de famille. Mais alors que le soir arrive et que leur fille ne rentre toujours pas du collège, les parents de Lola décident de se rendre dans l’établissement scolaire, puis au commissariat du XIXe arrondissement de Paris.

Le père de Lola, 12 ans, assassinée à Paris, brise le silence un an après le drame

Les parents de Lola décident alors de visionner les caméras de surveillance de l’immeuble qu’ils gardent. Ils voient sur les images leur fille : “Effectivement, je tombe sur ma fille, à 15h27, devant cette autre dame qui rentre”. Cette autre femme dont parle Johan Daviet, c’est la meurtrière présumée, Dahbia B.. En visionnant les images de surveillance, les proches de Lola découvrent que cette même personne ressort de l’immeuble deux heures plus tard, chargée de bagages. 

Un peu plus tard dans la soirée, le corps de Lola, 12 ans, est retrouvé dans une malle, déposée dans les parties communes de l’immeuble. “Le préfet débarque dans la résidence, un truc pas possible (…). Et là, on m’apprend que ma fille est décédée, qu’on l’a retrouvée dans une malle”, raconte le père de Lola. 

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La famille de Lola détruite après sa mort

Dahbia B., la suspecte principale dans le meurtre de Lola, est rapidement identifiée grâce aux caméras de sécurité. Il s’agit d’une femme SDF, dont la sœur habite l’immeuble gardé par les parents de la jeune fille. Interpellée, elle explique aux enquêteurs qu’elle voulait s’attaquer à la mère de Lola et non à sa fille, qui lui aurait refusé un badge pour rentrer dans la résidence : “L’histoire de badge qu’elle a racontée, c’est de la connerie. Même ma femme ne la connaît pas, s’énerve le père de famille. 

“En vérité, elle n’a pas fait que détruire la vie d’un enfant : elle a détruit une famille complète”, déclare Johan Daviet à nos confrères. Très ému, l’homme raconte que le drame a brisé sa famille. “Avant ça tout allait bien”. Aujourd’hui, la mère et le père de Lola sont séparés : “Pourtant je l’aime, ma femme, je vais tout faire pour la récupérer”. 

Dahbia B., la meurtrière présumée de Lola, plusieurs fois entendue par les psychiatres

La vie du papa de Lola a basculé ce jour d’octobre. Lui qui avait vaincu l’alcoolisme, est retombé dans ses travers à la suite du meurtre de sa fille de 12 ans. “Je suis retombé dans mes démons, alors que ça faisait plus de trois ans que je ne buvais plus. Mais qui ne retomberait pas dans ses démons ?”. Aujourd’hui, Johan Daviet assure être “en train de survivre”. 

Lola, 12 ans, a été torturée, violée puis assassinée. Dahbia B., la meurtrière présumée, âgée de 24 ans et faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français, a été mise en examen et placée en détention. De nombreuses expertises psychiatriques et psychologiques ont été demandées pour en savoir plus sur l’état de la ressortissante algérienne lors de son passage à l’acte. 





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