son péché mignon n’est “pas remboursé par la Sécu”
Et moi, et moi, et moi sonne comme un air familier d’une célèbre chanson de Jacques Dutronc, et pourtant il s’agit ici d’un livre, ou plutôt des mémoires du chanteur, sorties le 15 novembre dernier aux éditions Cherche Midi. C’est d’ailleurs dans ces mêmes mémoires que le chanteur est revenu sur son péché mignon qui n’est ni une friandise sucrée, ni une habitude extravagante.
En effet, au-delà des anecdotes captivantes sur sa jeunesse et ses expériences, c’est son combat contre l’insomnie qui retient l’attention. Une condition qui le tourmente depuis de nombreuses années, mais à laquelle le chanteur avait trouvé le remède miracle en la série télévisée Derrick, diffusée pendant la nuit.
Le péché mignon de Jacques Dutronc non remboursé par la Sécu
Apparemment, ce feuilleton exerçait un pouvoir soporifique réel sur le chanteur, qui ne parvenait à s’endormir qu’en le regardant. Entre humour et ironie, Jacques Dutronc partage avec le Figaro : « Je ne comprends pas pourquoi Derrick n’a pas été remboursé par le Sécu. J’en retrouve sur YouTube, mais ce n’est pas la même chose qu’à la télé. »
Eh oui, car Derrick la nuit, c’est fini. Mais heureusement, Jacques Dutronc a trouvé en Maigret, une autre série, le parfait substitut de Derrick. Il précise d’ailleurs : « Bon, j’arrive à dormir quand même car jai trouvé un substitut: les Maigret avec Jean Richard. Ça marche aussi, c’est un bon tranquilisant. »
Et moi, et moi, et moi, les mémoires de Jacques Dutronc
Et moi, et moi, et moi est donc l’occasion pour Jacques Dutronc de partager des chapitres de sa vie, de revenir sur ses succès, ses amours, mais toujours avec cette pudeur qui lui est si caractéristique. Ces années que le chanteur a souhaité coucher sur le papier, comme il l’exprime dans une interview avec Franceinfo : « Replonger dans sa jeunesse, comme ça, par moments, l’eau est froide, et puis par moments, l’eau est très bonne, c’est agréable. On se sent bien ».
Depuis maintenant plus de 50 ans, l’emblématique figure de la chanson française a choisi l’île de beauté, son refuge, comme lieu de résidence. Une maison qui avait d’ailleurs été construite par l’ex-femme du chanteur, Françoise Hardy, en 1966, et dont ce dernier s’était tellement bien senti qu’il avait décidé d’y rester, comme le révèle Le Journal de la Maison.
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Sa relation avec son ex-femme, Françoise Hardy
Bien que de nombreux admirateurs soient avides d’anecdotes sur sa relation avec Françoise Hardy, curieusement, le chanteur en parle à peine dans ses mémoires. Dans une récente entrevue accordée à Paris Match, il a expliqué : « Je ne parle pas d’elle parce que je l’aime. »
Et de préciser le rôle important qu’ont joué les deux femmes de sa vie : « J’ai écrit l’essentiel : Françoise a sauvé ma vie et Sylvie m’a sauvé la vie. Sylvie, à deux reprises. Sans elle, je ne serais pas là mais avec Serge Gainsbourg. »
