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Le Valais a payé des subventions pour l’entretien des forêts de protection sur les communes de Savièse, Grimisuat, Ayent et Arbaz mais les travaux liés à ces prestations n’ont pas tous été réalisés. L’Etat demande notamment le remboursement des fonds versés en trop et s’interroge sur la manière d’améliorer ses contrôles. Le triage forestier en charge plaide la co-responsabilité.

Ces communes ont récemment procédé à la dissolution de leur ancien triage forestier de Lienne-Morge, pour rejoindre l’association forestière du Cône de Thyon. « Dans le cadre de cette dissolution, certaines irrégularités ont été constatées », indique mardi à Keystone-ATS Jean-Christophe Clivaz, chef du Service des forêts, de la nature et du paysage, revenant sur un sujet développé par Rhône FM.

« Le service a mandaté un premier contrôle sur le triage Morge-Lienne par un expert externe qui montre que 6,3 hectares subventionnés n’ont pas été traités en forêt sur les exercices 2021-2022″, ajoute-t-il. Le canton demande donc à être remboursé. »

« Nous avons détecté les irrégularités et le canton s’en est emparé », réagit Jean-Michel Bonvin, président d’Arbaz et président de la commission inter-bourgeoisiale et inter-communale qui goûte peu la sévérité dont fait preuve l’Etat aujourd’hui.

Les responsables politiques qui se retrouvent en charge des forêts ne sont pas des spécialistes, ils font confiance aux éléments présentés notamment par les fiduciaires, ajoute-t-il. Qui plus est, le canton a validé tous les comptes de l’ancien triage. Pour lui, la responsabilité est donc partagée.

Gestion et contrôle

Le triage est légalement un territoire de police forestière sur lequel exercent un garde-forestier et une entreprise qui gère les forêts de ses membres. En Valais, il a pour tâche de gérer les forêts de protection et les coupes de bois nécessaires à leur rajeunissement tout en assumant les tâches légales, c’est-à-dire contrôler que personne ne construise ou ne coupe des arbres sans autorisation, par exemple.

Pour faire ce travail, le canton distribue des subsides selon le nombre d’hectares entretenus, explique Jean-Christophe Clivaz. Une contribution unique de 9180 francs par hectare est versée selon les indications fournies par les responsables du triage.

Rapports

Outre le remboursement de plus de 57’000 francs, le service, qui a été informé d’irrégularités plus anciennes, va…

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