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Saumon fumé, foie gras… Voici les produits de Noël à ne pas acheter pour les fêtes, selon l’ONG Foodwatch


Les Français vont bientôt commencer leurs préparatifs pour les repas de Noël et beaucoup ont déjà composé leurs menus. Mais certains produits sont à ne surtout pas mettre dans le caddie au moment d’arpenter les rayons. C’est l’ONG Foodwatch qui a récemment alerté sur ces denrées à éviter.

Cette année encore, partout dans l’hexagone, ils seront nombreux à festoyer en famille ou entre amis. Traditionnellement, les fêtes de fin d’année sont une période où les ménages regardent moins à la dépense. Et cela, les industriels l’ont bien compris. Ils n’hésitent pas à en tirer profit avec des produits qui ne sont pas toujours à la hauteur.

Foodwatch a épinglé des produits qu’il vaut mieux éviter à Noël

L’ONG Foodwatch a dénoncé ces pratiques. L’organisation de défense des consommateurs a ainsi sillonné les rayons des supermarchés. « La cuvée 2023 révèle son lot de pratiques choquantes« , a déclaré Audrey Morice, chargée de campagnes de l’ONG, au journal Le Parisien ce lundi 11 décembre. Et certaines références bien connues ont été épinglées par ses équipes.

Produit star de Noël, le foie gras fait partie des incontournables. Mais il vaut mieux faire l’impasse sur le bloc de foie gras de canard L’Emblématique au Sauternes de Jean Larnaudie. Il est vendu 25,50 € soit 100 € le kilo dans les magasins Monoprix. Le problème est qu’il contient des nitrites de sodium, des additifs très controversés responsables de cancers colorectaux.

Foie gras et saumon fumé sont concernés

Pour accompagner le foie gras, quoi de mieux qu’une tranche de pain d’épices. Mais là aussi, il vaut mieux être attentif pour ne pas se faire avoir et choisir un autre produit que le pain d’épices spécial foie gras de Brossard. Il ne contient pas une trace de miel. Ce dernier a été remplacé par du sirop de glucose-fructose, bien moins cher.

Autre best-seller des fêtes, le saumon fumé est lui victime de « shrinkflation ». Cette technique consiste à réduire les portions pour augmenter le prix ni vu, ni connu. C’est le cas du saumon fumé Labeyrie « boisé d’Écosse ».  « Dans sa version 6 tranches, ce produit est passé de 220 g à 210 g (constaté chez Monoprix) entre décembre 2022 et décembre 2023, soit 4 % de produit en moins, pour un prix au kilo qui a augmenté de près de 19 % en tenant compte de l’inflation. », indique Foodwatch.

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Cette référence de dessert très populaire à Noël contient 12 %  d’huile de palme

Toujours au rayon produits de la mer, place à la terrine Guyader aux noix de Saint-Jacques à la Bretonne. Indiquant fièrement « produit en Bretagne », elle ne contient pas de noix de Saint-Jacques.  « Le colin – qui n’est pas mentionné à l’avant de l’emballage – est très présent puisque c’est le premier ingrédient. Ensuite, ce qu’on pourrait prendre pour des coquilles Saint-Jacques sont en réalité, dans ce lot, des peignes Zygochlamys patagonica pêchés en Argentine, près de deux fois moins cher que les véritables coquilles Saint-Jacques. », explique l’organisation.

Pour terminer, place au dessert, avec une spécialité italienne très populaire à Noël. Mais le panettone Ciro Saveurs d’Italie vendu chez Auchan n’est pas le meilleur qui soit avec ses 12 % d’huile de palme. «  Un ingrédient bien moins cher que le beurre et problématique sur le plan environnemental comme sur celui des droits humains », dénonce Foodwatch. Il s’agit là d’un produit industriel très éloigné de la recette originale.





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