Samuel Eto’o : la stratégie de la démission et la reconduction à la Fécafoot
La démission annoncée et refusée de Samuel Eto’o de la présidence de la Fécafoot (Fédération camerounaise de football) a suscité de vives réactions et soulevé des interrogations quant à ses motivations réelles. Après l’échec des Lions indomptables lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), Samuel Eto’o a choisi de présenter sa démission, une décision qui a été rejetée par une partie des membres du Comité exécutif de la fédération.
Cette démission apparente n’est pas sans rappeler une stratégie similaire adoptée par Eto’o en août 2022, où il avait annoncé son intention de quitter ses fonctions, avant de voir sa décision refusée par les membres de la Fécafoot. Cette fois-ci, cette manœuvre semble avoir pour objectif de renforcer sa position à la tête de la fédération et de détourner les critiques vers le sélectionneur de l’équipe nationale, Rigobert Song.
Depuis le début de son mandat, Samuel Eto’o a fait face à des défis et à une opposition interne au sein de la Fécafoot. En proposant sa démission, il a également évalué son soutien et sa popularité parmi les membres du Comité exécutif. Lors de sa visite dans les locaux de la fédération, il a été soutenu par une partie des membres, ce qui a conduit au refus de sa démission.
Malgré cet épisode, Samuel Eto’o a pris une décision importante concernant l’avenir de l’équipe nationale en choisissant de ne pas renouveler le contrat de Rigobert Song et en envisageant de nommer un nouvel entraîneur étranger. Cette décision souligne l’autorité et la liberté d’action dont dispose désormais Eto’o au sein de la Fécafoot.
Cette situation laisse entrevoir des perspectives incertaines pour l’équipe nationale camerounaise, alors que Samuel Eto’o conserve sa position à la tête de la fédération. Les prochains mois seront déterminants pour voir comment cette nouvelle dynamique influencera le football camerounais et si elle permettra de redresser la barre après l’échec à la CAN.
