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Salaires d’administrateurs: Les députés ne veulent pas s’immiscer


Le Grand Conseil valaisan a rejeté mercredi deux postulats qui demandaient au canton de se pencher sur les rémunérations versées aux membres des conseils d’administration liés à l’Etat. Les deux textes, issus du PS et de l’UDC du Haut-Valais, sont classés.

Les deux postulats prenaient comme base les salaires, jugés « pas raisonnables », des administrateurs de la Banque Cantonale du Valais (BCVs). Pour un taux d’activité d’environ 50%, le président du conseil d’administration a touché, en 2021, 353’000 francs bruts. A 20%, les autres membres de ce conseil ont gagné environ 80’000 francs. Les deux textes dénonçaient notamment que ces salaires soient supérieurs à ceux d’un conseiller d’Etat, lesquels sont fixés à 300’000 francs.

Dans sa réponse, le Conseil d’Etat indique avoir déjà discuté avec la BCVs à ce sujet. Des benchmarks ont été réalisés et ils montrent que les rémunérations sont conformes à celles versées par les établissements bancaires comparables. « Les rémunérations sont assez élevées, a reconnu le conseiller d’Etat Roberto Schmidt. Mais « l’activité comparable c’est les autres banques et pas le Conseil d’Etat », a-t-il appuyé, évoquant le prix du marché.

Question de responsabilité

D’autres critères comme les responsabilités à assumer, les risques de l’entreprise, sa taille doivent aussi être pris en compte dans ce calcul, a poursuivi Roberto Schmidt. Un argument qui a fait bondir la gauche.

« Comme le président du conseil d’administration de la BCVs touche deux fois plus que vous pour un équivalent plein temps, est-ce que vous assumez Monsieur Schmidt, que vos responsabilités à la tête de l’Etat sont deux fois inférieures? », a lancé Sarah Constantin qui a plaidé en vain pour que le plénum donne au Conseil d’Etat le mandat « d’élaborer un projet de base légale pour encadrer ces rémunérations dans les conseils d’administration liés à l’Etat ».

« Ingérence »

La gauche a pu compter sur l’appui de l’UDC du Haut-Valais – et inversement – qui avait déposé un postulat similaire et obtenu une même réponse. Le plénum n’a pas suivi, dénonçant notamment une volonté « d’ingérence dans la politique de l’entreprise ».

Le postulat socialiste a été refusé par 87 voix à 33 et 4 abstentions, celui de l’UDC du Haut-Valais par 80 voix contre 47.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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