sa mère Marlène Jobert est une actrice française très connue

Eva Green est à l’affiche du second volet de la saga des Trois Mousquetaires. Son personnage, Milady, se voit affubler d’un nouveau visage plus vulnérable. Un film dans lequel elle semble encore une fois dévoiler une présence magnétique. C’est l’occasion de brosser le portrait de cette actrice, dont la carrière a été propulsée, au cœur des années 2000 et qui par ailleurs est la fille d’une actrice française à la carrière impressionnante : Marlène Jobert.

Suite au triomphe public des Trois Mousquetaires D’Artagnan, ayant attiré 3,3 millions de spectateurs en salles au box-office, voici le deuxième volet de l’adaptation du célèbre roman d’Alexandre Dumas. Plus dynamique et réussi que D’Artagnan, cette adaptation des Trois Mousquetaires par Martin Bourboulon met en avant l’espionne de Richelieu, incarnée par Eva Green.

Eva Green plus de 20 ans de carrière

Née en 1980, Eva Green a commencé sa carrière sur les planches des théâtres avant de ressentir une attirance plus prononcée pour le cinéma. Fille d’un chirurgien-dentiste franco-suédois Walter Green, elle a eu la révélation en découvrant la prestation d’Isabelle Adjani dans L’Histoire d’Adèle H. L’actrice a ensuite jonglé entre des superproductions et des films indépendants. À partir de 2012, elle devient la nouvelle muse de Tim Burton.

Trouvant que sa fille était trop sensible pour embrasser une carrière de comédienne, sa mère a d’abord cherché à l’éloigner du monde du spectacle. Malgré cela, Eva Green va trouver refuge dans des premiers rôles de « personnages mauvais » au théâtre, car comme elle l’a expliqué elle-même, « c’est un bon moyen de canaliser ses émotions ». Elle a finalement embrassé la carrière de comédienne, comme sa mère, qui n’est autre que Marlène Jobert.

Complexée par la célébrité de sa mère

Bien que l’actrice ait connu un essor précoce avec le film The Dreamers (2003) de Bernardo Bertolucci, où la beauté d’Eva Green a été qualifiée d’indécente par le réalisateur, le statut de « nepo baby », c’est-à-dire de fille de star, s’est avéré difficile à gérer pour elle, comme elle l’a raconté à Kombini. « J’avais ce complexe, peut-être, d’être ‘la fille de’ et que les gens disent : ‘Oh là là, ça va être facile, etc.’ Et puis, c’est difficile parce qu’on dit qu’on va être acteur, mais peut-être qu’on va être nul ».

Afin de « tester la température » et déterminer si elle était faite pour cette profession, Eva Green a pris l’initiative de se lancer en solo. « Je suis allée en cours dramatique Eva Saint Paul, à Paris, pendant trois ans. Je crois que c’est vraiment en faisant qu’on y prend goût ou pas. Ça a été un vrai déclic dans le concret ». Elle explique ensuite son choix de quitter la France. « Le fait de partir à Londres très tôt après The Dreamers a été un choix inconscient de couper le cordon. Parce que même dans mes premières interviews, on me disait : ‘Vous êtes la fille de Marlène Jobert’. Je détestais ne pas être moi. (…) Évidemment, je suis très reconnaissante envers ma maman, mais cette accusation d’usurpation m’a toujours gênée ».

Fille de… Voulant devenir comédienne, comme Marlène Jobert sa mère, Eva Green a suivi des cours avant de décrocher une nomination aux Molière 2002 dès sa première pièce (Jalousie en trois fax). «Innocents/Dreamers» de Bertolucci a lancé sa carrière au cinéma @GarconsOfficiel pic.twitter.com/8rqEupzkbw

— Philippe Rouyer (@philippe_rouyer) February 18, 2020

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Vaincre sa timidité

Comme l’explique le magazine Télé2semaines, Eva Green était très timide pendant l’adolescence. Elle se sentait « incapable de parler en public ». Une timidité qu’elle a vaincue sur les planches. « On voyait que c’était quelque chose de très douloureux, et ça m’a fait beaucoup de bien », a-t-elle expliqué. À l’école de théâtre, Eva Green a dû démontrer qu’elle méritait sa place, tout comme ses camarades.

Étant donné la renommée de sa mère, son parcours a été différent de celui d’autres actrices au patronyme inconnu, « Ado, j’ai eu horreur de ça. Surtout à l’école de théâtre, parce que certains, au début, s’imaginaient que ce serait plus simple pour moi, car j’étais la fille de… Les gens sont plus méchants ».