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« Respect et solidarité »: l’Avivo milite pour une 13e rente AVS


Les aînés, qui ont travaillé toute leur vie, méritent d’être soutenus et reconnus, selon l’Avivo, l’Association de défense et de détente des retraités. Elle défend l’initiative des syndicats pour une 13 rente AVS, en votation le 3 mars, qui est « indispensable ».

« On mesure la valeur d’une civilisation à la place qu’elle accorde à ses aînés », a déclaré mardi en conférence de presse à Berne Claude-Alain Kleiner, président d’Avivo Neuchâtel. Et de parler de « respect et de solidarité, deux axes majeurs d’un vivre-ensemble qui semble se déliter » et « garants de la paix sociale dans notre pays ».

L’Avivo milite en faveur d’une vie digne pour ses membres et tous les retraités. Or de très nombreux seniors se trouvent dans des situations financières précaires, l’AVS ne suffisant pas à couvrir leurs besoins vitaux. C’est une occasion historique de dire oui à une réelle amélioration de la qualité de vie des aînés, avance l’association.

Femmes particulièrement touchées

Tout augmente, sauf les rentes, selon Martin Rothenbühler, président d’Avivo Berne, citant les primes maladies, les loyers, les prix des transports publics ou encore le prix d’un café. Plus de 300’000 personnes vivent en Suisse au niveau du seuil de pauvreté ou en-dessous, a relevé l’ancienne conseillère d’Etat vaudoise Béatrice Métraux, présidente d’Avivo Vaud.

Et 200’000 seniors vivent avec 2279 francs par mois, a-t-elle continué. Les opposants à l’initiative disent de faire appel aux prestations complémentaires, or « c’est un parcours du combattant » administratif pour les obtenir. « Cela bloque les retraités et il y a aussi une certaine honte à aller quémander », a estimé Mme Métraux.

« En moyenne nationale, 16-17% des retraités auraient mathématiquement droit à des prestations complémentaires mais n’en ont pas. »

La précarité touche particulièrement les femmes, a complété Annette Zimmermann, vice-présidente d’Avivo Suisse. Les femmes retraitées n’ont pas la rente AVS maximale en raison d’emplois faiblement rémunérés qui ne leur ont pas permis de cotiser suffisamment ou en raison d’une « carrière non uniforme » avec l’éducation de leurs enfants. Elles touchent en moyenne moins de 3500 francs par mois, soit 17’000 francs de moins que les hommes par année, selon Mme Zimmermann.

Helena Kasper, de la Jeunesse socialiste de Bâle-Ville, a aussi parlé de « solidarité ». « En tant que jeune génération, on doit…





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