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Prise d’otages dans un train: notre entretien exclusif avec la police vaudoise


Le Canton de Vaud ne veut plus collaborer avec la société bernoise Xplain pour moderniser le système informatique central de ses polices, connu sous le nom de programme Odyssée. Le Conseil d’Etat a indiqué jeudi qu’il rompait son contrat avec effet immédiat. Le fournisseur informatique se dit « surpris » et « regrette » cette décision.

C’est l’un des projets informatiques les plus importants des polices cantonale et municipales. L’idée est de centraliser l’ensemble de leurs activités de bureau et de terrain sur un même système, développé par Xplain. La société sise à Interlaken (BE) avait été désignée à la suite d’un appel d’offres avec son produit Polaris.

Le montant du programme Odyssée se chiffre à près de 22 millions de francs. Le Grand Conseil avait accepté en 2021 un crédit d’investissement de 11,3 millions pour la réalisation du projet, auquel les polices communales devaient également participer à hauteur de 10,5 millions.

Vaste cyberattaque

La collaboration a démarré en 2022. Puis la société Xplain a été touchée par une cyberattaque de grande ampleur en mai 2023, entraînant une fuite massive de données sensibles appartenant notamment à fedpol. Certaines ont été exposées sur le darknet.

Aucune donnée sensible ni opérationnelle concernant le Canton de Vaud n’a été diffusée, seuls quelques documents de travail du projet Odyssée. Cette situation a conduit à l’ouverture d’enquêtes administratives et pénales au niveau fédéral, dont les conclusions ne sont pas encore connues.

« Problèmes de qualité »

« Xplain n’a pas été en mesure de fournir les prestations attendues par le Canton de Vaud », affirme jeudi le Conseil d’Etat dans un communiqué. « La conduite du programme Odyssée en a été fortement perturbée, entrainant d’importants retards. Le fournisseur a en outre rencontré des problèmes de qualité du produit provoquant des doutes sérieux quant à sa capacité à fournir les prestations initialement contractées », ajoute-t-il.

La décision de rompre le contrat avec la société Xplain a été prise en accord avec ses partenaires communaux. Il s’agit ainsi de limiter les risques financiers et opérationnels pour le projet.

« Il est trop tôt pour définir les conséquences sur les coûts de l’abandon de cette collaboration », a dit à Keystone-ATS Sylvie Bula, commandante de la police cantonale.

A ce jour, un peu plus de 10% du montant total a déjà été engagé…





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