InternationalSociété

Présidentielle 2024 : L’ex-PASTEF finalement plus dangereux que le PASTEF ?


Encore une cascade d’arrestations dans les rangs de l’ex-Pastef ! Le juge du deuxième Cabinet d’instruction de Dakar, Mamadou Seck, a envoyé hier en prison 9 jeunes membres de l’ex-parti Pastef de la Médina. Le juge les a inculpés des chefs de « participation à une manifestation non autorisée » et « actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique ».

Ces jeunes militants, arrêtés dimanche dernier par la Police de la Médina, voulaient mener l’opération « Fatt fepp », consistant à des visites de proximité à effectuer tout en étant habillés de tee-shirts à l’effigie de leur leader, Ousmane Sonko, emprisonné à la Maison d’arrêt du Cap Manuel.

→ A LIRE AUSSI : Présidentielle au Sénégal : A qui profite la pléthore de candidatures ?

On aimerait tous rester légalistes et être en phase avec la justice de notre pays, qui rend des décisions au nom du peuple que nous sommes. Mais depuis un certain temps, le déroulement de l’appareil judiciaire vis-à-vis surtout de l’ancien parti d’Ousmane Sonko, nous pousse non pas à douter, mais à nous alarmer sur l’existence d’une justice équitable à l’égard de tous les citoyens.

D’abord, pour des raisons jusqu’ici inconnues, la maison du leader de l’ex-Pastef a été assiégée et coupée du reste de la Cité Keur Gorgui pendant 30 jours, une résidence surveillée actée sans qu’une note officielle ne soit servie ni à l’intéressé, ni à l’opinion. Après l’arrestation d’Ousmane Sonko, débute l’ère de l’ex-Pastef. Dans sa cellule, le chef de l’opposition apprend que son parti est dissout. S’en suivra une cascade d’arrestations de ses militants, proches et alliés. Certes, certains dans des manifestations non autorisées, mais d’autres sont toujours en prison pour seulement avoir été des militants de Pastef.

→ A LIRE AUSSI : Alerte météo : L’ANACIM fait une importante annonce, pour ce vendredi

Le refus de la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales est cette tache noire indélébile dans l’histoire de la justice sénégalaise. Comme quoi, Pastef est mort, Ousmane est en prison, mais l’Ex Pastef est toujours là. Il faut l’éliminer.

L’Ex Pastef est surtout incarné par ce capital de sympathie qu’Ousmane a eu après son arrestation et après toutes ces forfaitures qu’il a eu à subir. Ex Pastef est ce grand mouvement qui réunit idéologiquement presque toute l’opposition. On peut tuer Pastef, l’Ex Pastef est « immortel ». Et les radars ont compris qu’il faut plus avoir peur de l’immortel.

→ A LIRE AUSSI : Guerre à Gaza : Un nouveau bilan de 23.708 morts annoncé par le Hamas



Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp