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Près de 1500 personnes contre les violences sexistes


Près de 1500 personnes ont manifesté vendredi en fin de journée dans les rues de Genève pour la Journée internationale des droits des femmes. Parmi les revendications: la lutte contre les violences de genre et sexistes.

« Ensemble, exprimons notre colère et dénonçons les violences sexuelles », ont lancé les membres du collectif de la grève féministe à l’origine de la manifestation.

Ce rassemblement visait aussi à exprimer sa solidarité avec les femmes du monde entier, en particulier avec les Palestiniennes. Une oratrice a dénoncé le « génocide » en cours à Gaza. De nombreux drapeaux palestiniens étaient brandis par les manifestants.

Une membre de l’association Afro Suisse a quant à elle appelé à mettre fin à « l’invisibilisation des femmes noires ». « Trop souvent notre parole nous est confisquée », a-t-elle insisté.

Parti de la rue du Mont-Blanc sur la rive droite, le cortège de 1300 à 1500 personnes selon la police genevoise, a rejoint la Plaine de Plainpalais. Selon les souhaits des organisatrices, la première partie du défilé était « en mixité choisie », soit sans hommes cisgenres. « On veut pour une fois apparaitre en bloc », a souligné une organisatrice.

Les manifestants ont défilé au son des tambours et en scandant: « Fortes, fières, féministes et en colère! » Le cortège a fait halte à la place du Molard où les manifestantes ont fait du bruit pendant onze minutes, afin de dénoncer le jugement du Tribunal fédéral qualifiant de « court » un viol de cette durée.

Sur la Plaine de Plainpalais, les participants étaient invités à brûler des papiers sur lesquels étaient inscrits des messages de rage et de révolte contre le patriarcat et la culture du viol. Ce grand feu visait à réduire symboliquement en cendres le patriarcat.

Une fresque

Cette manifestation clôturait une journée d’actions à Genève. L’Université de Genève a ainsi organisé un projet international d’art collaboratif intitulé « Inside Out ». Une vaste fresque photographie mettant en valeur la contribution des femmes au maintien de la paix dans le monde a été déployée sur la façade d’UniMail.

Le Conseil d’Etat a aussi choisi la date symbolique du 8 mars pour répondre aux appels de la grève féministe du 14 juin. Parmi les 54 revendications portées par le cartel intersyndical, 26 sont déjà en vigueur ou en cours de déploiement, a indiqué le Département des finances dans un communiqué.

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