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Pour éviter la fermeture, l’entreprise camerounaise Afrique construction placée sous administration provisoire


Depuis le décès de son PDG en aout 2020, le grand fournisseur de matérieux de construction est au bord de la faillite.

En difficulté depuis plusieurs années, la société Afrique Construction Sarl, spécialisée dans la distribution des matériaux de construction et de bricolage est désormais sous administration provisoire a-t-on appris dans une note datée du 8 novembre 2023. « Une ordonnance de référé N 202/HH rendue par le juge des référés du Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo en date du 26 avril 2023 a désigné monsieur Kamga Joseph,… en qualité d’administrateur provisoire », informe cette note signée par le nouvel administrateur provisoire dont le mandat a débuté le 06 septembre 2023 pour une durée de 6 mois.

En tant qu’administrateur provisoire de cette société au capital de 150 millions de FCFA, Joseph Kamga a pour mission « de gérer et administrer la société avec les pouvoirs les plus étendus conformément aux statuts et aux dispositions légales et réglementaires pour une durée de 6 mois », précise le document.

Cette société dont le siège social est à Douala, est placée sous administration provisoire environ trois ans après le décès de son promoteur Emmanuel Bopda Fodouop. Cette société qui avait des représentations au Gabon et au Congo n’aura donc pas survécu à ce dernier. À en croire un ancien employé d’Afrique construction, la société traversait de nombreuses difficultés depuis plusieurs années, bien avant le décès de son président-directeur général. L’entreprise avait du mal à honorer ses engagements financiers vis-à-vis de ses employés, de ses bailleurs et de ses partenaires, explique notre source.

L’administration provisoire devra donc selon une source dans le secteur de la finance, dresser un rapport sur l’état de la société. Et s’il y a insuffisance de l’actif, la liquidation des biens sera prononcée conformément à l’article 25 de l’acte uniforme Ohada portant organisation des procédures collectives d’apurement du passif. Cet article prévoit que « le débiteur qui est dans l’impossibilité de faire face à son passif exigible avec son actif disponible doit faire une déclaration de cessation des paiements aux fins d’obtenir l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation des biens, quelle que soit la nature de ses dettes », lit-on dans l’article 25 de l’acte uniforme.

 



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