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PBHev: le TCS et Kondengui très proches du ministre Jaques Fame Ndongo

Peu être lentement, mais l’affaire des ordinateurs Paul Biya (PBHev) considérée comme l’un des meilleurs coups de ces dernières années, va entrer dans les dossiers activés par le Tribunal Criminel Spécial.

En effet, il y a temps à dire sur cette affaire créée de toute pièce par le ministre de l’Enseignement supérieur, le professeur Jaques Fame Ndongo.

D’abord, le professeur et toutes les personnes impliquée dans cette affaire, doivent expliquer comment des ordinateurs censés être offerts gratuitement à des étudiants camerounais se sont retrouvés en vente sur le marché centrafricain. En effet, nos sources en RCA affirment que ces ordinateurs Paul Biya ont été vendus à 40 000 FCFA et sont très prisés par les consommateurs en République Centrafricaine (RCA).

Le ministre de l’Enseignement supérieur doit également s’expliquer sur le prix unitaire et la quantité totale 500 mille ordinateurs offerts par le président de la République Paul Biya aux étudiants camerounais.

CamerounWeb a appris également que le coordonnateur du projet E-National Higher Education Vision relatif aux universités d’État du Cameroun et à l’université inter-Etats Cameroun / Congo, Prof. Roger Atsa Etoundi, a été convoqué la semaine dernière par le TCS qui souhaite avoir des détails sur le coût et la gestion des ordinateurs Paul Biya. Roger Atsa Etoundi est le bras droit de Jacques Fame Ndongo au ministère des enseignements supérieurs. Selon la source, le ministre sera probablement convoqué dans les prochaines semaines pour se justifier.

« 80% des ordinateurs PBHev distribués aux étudiants sont hors service. C’est le plus gros gâchis du siècle au Cameroun. À l’époque on a avancé le chiffre de 75 milliards FCFA, 75.000.000.000 ! Ces milliards versés à la Chine pour ces NOTEBOOK auraient pourtant pu créer plusieurs emplois rémunérés et permettre à chaque jeune diplômé de s’acheter un VRAI ordinateur. Celui qui a eu cette idée « lumineuse », rendra compte tôt ou tard. Certains par famine ont bradé les bêtises à moins de 20.000 voire 10.000 FCFA… À quoi pouvaient bien servir ces NOTEBOOK sur des campus universitaires sans accès libre au Wifi ? Les étudiants CAMEROUNAIS ont quels moyens financiers pour s’acheter une connexion Internet ? Conséquence beaucoup de ces PBHev ont été bradé le même jour de l’acquisition à des prix défiant toute concurrence. Triste », écrit Armand Noutack II.

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