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Nouvelle libération d’otages à Gaza au deuxième jour de la trêve


Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans plusieurs pays à l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, réclamant des changements de comportements des hommes et davantage de moyens et d’efficacité des Etats.

« C’est fini: notre lutte est mondiale » : à Madrid, environ 7000 personnes selon le gouvernement ont manifesté derrière cette banderole, slogan repris d’un récent match de football féminin Suède-Espagne.

Des défilés ont aussi eu lieu à Barcelone et Séville, dans un pays pionnier où fut votée en 2004 la première loi européenne réprimant spécifiquement la violence de genre.

« Protégez vos filles, éduquez vos fils », « Céder n’est pas consentir », « Quand je sors, je veux être libre, pas courageuse », « Danser sans être droguée », pouvait-on sur des pancartes de manifestants dans plusieurs villes de France.

« Nous ne voulons plus compter nos mortes », a lancé Maëlle Lenoir, du collectif féministe « Nous toutes ».

En 2022, 118 féminicides ont été recensés en France, selon les chiffres officiels. Depuis début 2023 les associations féministes en comptent 121.

En Italie, où des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans plusieurs villes dont Rome et Milan, il y a eu 106 féminicides l’an dernier, selon l’Institut national des statistiques (Istat).

Le pays est encore sous le choc de la mort d’une étudiante de 22 ans, Giulia Cecchettin, assassinée il y a deux semaines par son ex-compagnon Filippo Turetta, 22 ans aussi, qui a été arrêté en Allemagne après une cavale d’une semaine.

Au Brésil, un alignement de paires de chaussures accompagnées de prénoms de femmes sur la plage de Copacabana, à Rio, symbolisait les 722 féminicides recensés dans le pays en 2022.

Soit le plus grand nombre depuis 2019, selon le décompte du Forum brésilien de la sécurité publique.

Des manifestations ont eu lieu aussi en Bulgarie et en Turquie, ou encore dès vendredi soir au Chili et au Guatemala.

« Le machisme tue »

« Attention le machisme tue », pouvait-on lire sur de nombreuses pancartes à Santiago du Chili, place forte du mouvement féministe. 40 féminicides ont été recensés au Chili et 438 au Guatemala depuis le début de l’année, selon les organisatrices des manifestations.

A Istanbul, quelque 500 femmes se sont rassemblées dans le quartier de Sisli avec comme mots d’ordre: « Nous ne garderons pas le silence » et « Les femmes sont unies…

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