à la uneCultureInternational

Nikos Aliagas persuadé d’avoir fait « une erreur de casting », « Ça ne marche pas du tout… »


Le 4 novembre prochain, la Star Academy sera de retour sur TF1 pour une deuxième édition de son format 2.0. Si le concours de chant à fait peau neuve depuis son comeback à l’antenne l’an dernier, à sa tête, on retrouve le même chef d’orchestre que 22 ans auparavant.

Si les plus jeunes ont découvert Nikos Aliagas dans son rôle d’animateur dans The Voice, ils seront contents d’apprendre que l’indéboulonnable roi des prime times de la première chaîne à un certain passif avec le monde de la chanson. En effet, en plus d’animer le télécrochet ayant connu le plus grand succès dans l’Hexagone, le Franco-grecque pousse lui aussi à l’occasion la chansonnette.

Nikos Aliagas, du plateau de la Star Academy à tous les autres

En 2007, celui qui est également photographe à ses heures, sortait un album de reprises intitulé Rendez-vous. Proche de ses académiciens, Nikos Aliagas avait notamment partagé un duo avec Nolwenn Leroy, présent dans ce seul et unique disque de sa carrière.

À quelques jours de réinvestir le plateau télévisé de la Star Academy, l’homme aux multiples talents s’est livré au micro de France Inter. À cette occasion, il est, entre autres, revenus sur des débuts pas si évidents à la télévision française.

Les débuts laborieux de l’émission

« Je suis arrivé comme un apprenti sorcier. Je ne savais absolument pas ce que ça allait donner », a commencé un Nikos Aliagas qui, en 2001, débarquait tout juste d’Athènes. Avant de poursuivre : « Je ne savais pas l’impact que ça allait avoir et puis surtout que ça allait changer ma vie. Je suis presque venu comme un touriste à Dammarie-les-Lys ».

Malheureusement pour lui, le premier direct de la Star Academy n’a pas eu le succès escompté. « Je me demande si je n’ai pas fait une erreur de casting. J’arrive, il y a le 11 septembre 2001, j’ai arrêté le 20 h le 3 septembre. Je me dis : ‘Je me suis planté, j’ai fait la plus grosse connerie de ma vie, journalistiquement parlant’. Et puis le truc ne prend pas », a-t-il expliqué.

@staracademytf1

La StarAcademy, on l’aime de génération en génération, comme nous le prouvent ces mères et filles ! 🫶 RDV le 4 novembre sur @TF1 et @MYTF1 🌟 #staracademy2023 #starac #tvshow

♬ son original – Star Academy

À lire également :

L’animateur incontournable du PAF

Au fil des semaines, les académiciens finissent pas trouver leur public, mais le devenir du présentateur en France n’est alors pas pour autant assuré. « Finalement, ça change ma vie parce que j’apprends un autre métier. Au bout d’un an, ça cartonne, on finit à 14 millions d’audience, mais le succès ne m’est pas attribué… ‘Ce n’est pas grâce à lui, c’est le concept’. C’est assez rare ça. Donc il m’a fallu des années pour leur montrer que j’étais aussi un animateur. Montrer à la fois au métier, à la fois au public que ce n’était pas un hold-up, que je ne me suis pas retrouvé là par hasard », a-t-il déclaré.

Aujourd’hui, Nikos Aliagas occupe une place de choix dans le paysage audiovisuel français, la plus confortable peut-être. « Au début, je me sentais illégitime, d’une certaine façon. J’étais trop journaliste pour les animateurs et puis, plus tard, quand je me suis replongé dans le journalisme, j’étais trop animateur. J’ai toujours été dans un entre-deux mondes. Mais en même temps, ça a créé un lien puissant et ça m’a fait découvrir ce qu’étaient le public et le lien avec la France », a-t-il conclu.





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp