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Les brancardiers des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont débrayé jeudi afin d’exiger des effectifs supplémentaires. Cette action, menée par Avenir Syndical alors que des discussions sont en cours, est considérée comme »surprenante » et malvenue » par les HUG.

Le syndicat avait alerté le Conseil d’Etat en juin dernier sur les « mauvaises conditions de travail » des 80 brancardiers des HUG. Il dénonçait une multiplication des troubles musculosquelettiques parmi le personnel, notamment en raison du poids des lits à transporter et des kilomètres à parcourir.

Un accord entre les partenaires sociaux avait suivi en novembre, permettant d’engager six personnes supplémentaires et de mettre sur pied une commission de suivi. Les anciens lits difficiles à manipuler ont été remplacés pour un montant de 1,5 million de francs, a précisé jeudi Nicolas de Saussure, porte-parole des HUG.

Il ajoute qu’une adaptation du cahier des charges avec une hausse de salaire en perspective est en discussion. « Dans ce contexte, ce débrayage, qui n’a pas eu d’impact sur le fonctionnement de l’hôpital, tombe mal », estime M. de Saussure.

Pour Avenir Syndical, le manque de personnel et la surcharge de travail persistent. Le taux d’absentéisme a grimpé jusqu’à 21%, alors que la moyenne pour les HUG est de 10%. « Les employés n’en peuvent plus », souligne le syndicat dans un communiqué. Il demande donc aux HUG d’engager le personnel nécessaire. « Sans cela, d’autres actions auront lieu », avertit Avenir Syndical.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats





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