mais au fait, pourquoi change-t-on encore d’heure ?

Ce mois d’octobre aura été des plus bouleversants. En effet, après nous avoir offert un mercure estival ses deux premières semaines, nous voilà désormais bel et bien en automne. Du reste, le changement de météo et l’amoncellement de feuilles glissantes sur la chaussée ne sont pas les seuls éléments qui font craindre à certains la période d’Halloween. Il y a aussi le changement d’heure.

Bien que controversé, il revient en 2023 pour une nouvelle édition. Cette année, rendez-vous est pris dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre. À 3h du matin, les Français devront reculer leurs montres d’une heure.

Le passage à l’heure d’hiver, c’est le week-end prochain

En 2018 et 2019, la fin du changement d’heure était pourtant l’un des sujets les plus discutés en France et en Europe. Toutefois, crise de la COVID-19 oblige, son abandon a quelque peu été mis de côté par la Commission européenne. Du reste, quelle est l’origine de ce changement d’heure si mal vécu par les individus ayant un sommeil léger ?

Le changement d’heure tel qu’on le connaît aujourd’hui date en France de 1976, dans un contexte de crise post choc pétrolier. L’objectif annoncé était alors de basculer en heure d’été pendant une partie de l’année (du dernier dimanche de mars au dernier dimanche d’octobre) afin de réaliser des économies d’énergie, liées à l’éclairage, entre autres.

Le changement d’heure nous a-t-il permis de réaliser des économies intéressantes ?

Plus de quatre décennies plus tard, avons-nous atteint le dessein initial ? Pas vraiment. D’après l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), le passage à l’heure d’été permettait de générer des économies d’environ 0,07% de la consommation annuelle d’électricité, soit 351 GWh/an, en 2014. Des économies certes, mais « réelles et modestes », selon l’agence.

De plus, les quelques centaines de gigawattheures économisés chaque année tendent à baisser au fil du temps. En 1996, la consommation de 1200 GWh était épargnée contre en moyenne 440 GWh chaque année dans les années 2000.

@mariannebertrel

💤❄️ Changement d’heure d’hiver : en décalant ton bébé pour qu’il se couche un peu plus tard chaque soir, de 10 minutes par exemple, pendant quelques jours, tu l’aides à mieux s’adapter au changement d’heure.  Exemple : (habituellement bébé se couche à 19h et se lève à 7h) – Soir 1 coucher 19h20, sortie du lit à 7h20 pas avant – Soir 2 idem que le 1er – Soir 3 coucher à 19h40, sortie du lit à 7h40 – Soir 4 idem que le 3eme … Puis il faudra décaler comme ça progressivement pour que la nuit du changement d’heure bébé dorme de 20h (heure d’été) à 7h (heure d’hiver) et dès le dimanche soir, vous retomberez sur une nuit de 19h (heure d’hiver) à 7h (heure d’hiver). Vous pouvez faire ça très progressivement si bébé a du mal à reculer l’heure du réveil. Ou en une semaine si bébé se décale bien quand vous le couchez plus tard. #changementdheure #heuredhiver #hiver #automne #sommeildebebe #dormircommeunbebe #dorsbienbebe #consultantesommeil #doudou #tetine #bébé #dormir #berceau #sommeil #dodo #bonnenuit #bonnenuitbébé #allaitement #allaitementmaternel #parentalité #mamanfatiguee #mamanepuisee #maman #viedemaman #viedepapa #endouceur

♬ original sound – MB Accompagnante parentale

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Des conséquences inquiétantes

Le bilan humain du changement d’heure mérite également que l’on s’y attarde. « On rapporte notamment, dans la semaine qui suit le passage à l’heure d’été, une augmentation des accidents de voiture, des infarctus du myocarde et des états dépressifs », explique de son côté l’Institut national du sommeil et de la vigilance.

Véronique Fabre, chercheuse à l’Inserm, nous rappelle que « le changement d’heure perturbe notre horloge interne qui contrôle nos différents rythmes biologiques ». Cette fatigue a ensuite des répercussions directes sur le déroulement de nos journées et nos rapports avec les autres. « Le manque de sommeil peut provoquer une chute de l’attention, occasionner de la somnolence, de la nervosité ou dégrader l’humeur », ajoute-t-elle.