L’universitaire Chuo Walters propose que Samuel Eto’o soit mis aux arrêts, s’il venait à nommer son propre entraineur

Samuel Eto’o va-t-il finalement nommer son propre entraîneur, alors qu’on approche vers le délai donné par le comité d’urgence de la Fecafoot ?

Le bras de fer entre l’ancien capitaine des Lions Indomptables, Samuel Eto’o, et le gouvernement camerounais autour du choix du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale est loin d’être terminé.

Samuel Eto’o, président de la Fecafoot et en conflit ouvert avec le ministre des Sports de la fédération camerounaise, a reçu l’autorisation du comité d’urgence de l’instance de nommer son propre sélectionneur dans un délai de 72 heures. Ainsi, ce mardi 9 avril 2024 marquera la date butoir pour cette décision qui sera en totale contradiction avec le choix du gouvernement camerounais.

Pendant ce temps, Marc Brys, l’entraîneur nommé par le gouvernement, représenté par ministre des Sports, est arrivé au Cameroun. Le technicien belge a signé en grande pompe son contrat comme patron en chef de la selection du Cameroun. La cérémonie s’est passée hier lundi à Yaoundé, en absence de Samuel Eto’o.

Si le Ministre  Mouelle Kombi a tenté une invitation tardive à Samuel Eto’o, le président de la fédération a poliment refusé d’être présent à la cérémonie d’investiture de Marc Brys.

Samuel Eto’o, théoriquement devrait nommer son entraineur aujourd’hui. Un acte de déviance qui, pour le Dr Chuo Walters ne devrait pas être toléré par le pouvoir en place.

«Toutes propositions d’un nouveau Staff après l’installation d’un autre staff est une défiance à l’État. Les auteurs seront arrêtés », a écrit le politologue.