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l’un des corbeaux identifié, trahi par son ADN près de 40 ans après


Toujours irrésolu plusieurs décennies plus tard, l’assassinat du petit Grégory continue de faire couler beaucoup d’encre. En 40 ans, l’affaire a connu de nombreux rebondissements, et le dernier en date vient d’être dévoilé par Marianne. Le magazine d’actualité révèle en effet que l’un des mystérieux corbeaux à avoir adressé une lettre à la famille Villemin a été identifié.

Le 16 avril 1984, le corps d’un enfant est retrouvé pieds et mains liés dans la Vologne. La France entière connaîtra bientôt son visage et son prénom : Grégory. Dès le lendemain, la famille du petit garçon reçoit une lettre revendiquant le crime. Ce n’est pas la première que réceptionnent Jean-Marie et Christine Villemin, les parents de la victime.

Qui se cache derrière les lettres reçues par la famille Villemin ?

Cela faisait plusieurs années que des courriers et des appels d’inconnus leur étaient adressés. Tous plus mystérieux les uns que les autres, les corbeaux ont fini par mettre leurs menaces à exécution. L’affaire prend une ampleur que personne n’aurait pu imaginer. Toujours non-élucidée, les enquêteurs continuent de tenter d’explorer de nouvelles pistes.

Grâce aux avancées de la science, beaucoup d’espoirs ont été mis sur l’identification de traces ADN pour résoudre le mystère. De nouvelles expertises génétiques sur des scellés ont été menées à la demande de la famille Villemin en janvier 2021. Comme le révèle Marianne le 11 octobre 2023, l’un des corbeaux de l’affaire a ainsi été identifié…

Le courrier concerné date du 24 juillet 1985, soit un peu plus d’un an après l’assassinat du petit Grégory. Adressé à Monique et Albert Villemin, les grands-parents paternels de l’enfant, il stipulait : “Je vous ferez (sic) à nouveau votre peau à la famille Villemain […] Prochaine victime, Monique”.

Affaire Grégory Villemin : l’un des corbeaux identifié ?

Comme le rapporte Le Parisien, au total, pas moins de neuf ADN différents figurent au dossier de l’affaire Grégory. Celui retrouvé sur la lettre adressée aux parents de Jean-Marie Villemin appartient à une femme déjà connue pour des faits d’escroquerie : “Cette Guadeloupéenne, basée à Paris au moment de l’envoi, […] a reconnu en audition être l’auteure de la missive”.

Pourtant, cette dernière n’aurait “rien à voir avec l’affaire”. Cette découverte n’en est pas moins une victoire selon Me Christine Chastant-Morand, l’avocate des parents de Grégory, qui se réjouit : “Cela prouve qu’on a eu raison de croire en ces expertises ADN. Tant d’années après, on s’aperçoit que l’espoir sur l’ADN est fondé”.

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Jean-Marie et Christine Villemin ont eu raison d’y croire

Elle poursuit : “Avec les avancées de la science, le temps peut nous aider. Jean-Marie et Christine Villemin ont eu raison d’y croire et de poursuivre”. Toujours d’après Le Parisien, “si elle ne fait pas avancer l’affaire Grégory”, cette révélation “illustre une nouvelle fois la fascination, parfois morbide, qui s’est emparée du public”.

Aujourd’hui encore, personne n’a été condamné pour l’homicide du garçonnet. Pour autant, près de 40 ans après, le “moteur” de ses parents est toujours le même : découvrir la “clé” de l’affaire et comprendre “ce qu’a vécu Grégory durant ses dernières heures de vie”, comme le précise Me Christine Chastant-Morand.





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