à la uneCameroun

Liberté d’expression ou dictature de pensée ? Le débat autour de Samuel Eto’o et de ses choix politiques


Lors de l’émission « Droit de réponse » diffusée ce dimanche 21 avril 2024 sur Equinoxe TV, le consultant Aristide Mono a déclenché une vive controverse en appelant Samuel Eto’o à faire un mea culpa pour avoir soutenu Paul Biya lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun.

Le soutien de l’ancien capitaine des Lions Indomptables à Paul Biya, candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), avait déjà suscité des réactions à l’époque. Cependant, Mono va plus loin en exigeant que Eto’o retire son soutien, fasse son mea culpa, dresse le bilan de la Fecafoot, et enfin, dépose sa démission.

Ce commentaire soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et la démocratie. En effet, selon plusieurs observateurs, cette demande semble aller à l’encontre du principe même de liberté individuelle. « Samuel Eto’o comme citoyen, a la liberté de choisir qui il soutient comme candidat lors d’une élection, selon ses convictions, ses aspirations et ses intérêts », souligne l’un d’eux.

La sortie d’Aristide Mono intervient dans un contexte où Samuel Eto’o, en tant que président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), est au centre d’un bras de fer avec le gouvernement concernant le choix du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun.

Pour plusieurs analystes, le commentaire de Mono illustre une forme de dictature de pensée et de choix. Au-delà du cas spécifique de Samuel Eto’o, cette controverse soulève des questions plus larges sur la tolérance et le respect des opinions divergentes dans la société camerounaise.





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp