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Libération des enfants enlevés au Nigeria : un soulagement après deux semaines de tension


Plus de 137 écoliers enlevés par des hommes armés plus tôt ce mois-ci ont été libérés « sains et saufs », selon les responsables nigérians. Cette nouvelle est un soulagement pour la nation après deux semaines tendues qui ont vu des enlèvements massifs secouer certaines parties du nord du Nigeria.

Les enfants, âgés de huit à 15 ans, ont été enlevés dans une école à Kuriga, dans l’État de Kaduna, le 7 mars. Les ravisseurs, soupçonnés d’être des bandits, ont exigé une rançon de 690 000 dollars pour leur libération. Cependant, le gouvernement a insisté sur le fait qu’il ne négocierait pas.

L’armée a lancé une opération tôt dimanche matin et a réussi à libérer les otages. Il y a une certaine divergence entre le nombre d’élèves signalés disparus par les autorités scolaires (plus de 280) et le nombre libéré par l’armée (137). Les responsables n’ont pas encore abordé cette différence.

Malheureusement, un enseignant qui avait été capturé avec les élèves serait décédé pendant leur captivité. Le groupe a été retenu pendant un total de 17 jours.

Il s’agit du dernier incident en date d’une série d’enlèvements massifs qui ont sévi dans le nord du Nigeria ces dernières années. Des gangs d’enlèvement, connus localement sous le nom de bandits, ont ciblé des écoles et des civils, demandant souvent des rançons pour leur libération. Malgré une baisse des enlèvements dans l’ensemble, six enlèvements massifs ont eu lieu ce mois-ci seulement.

Le président du Nigeria, Bola Tinubu, a été salué pour son rôle dans la libération des enfants de Kuriga. Le gouverneur Uba Sani de l’État de Kaduna a exprimé sa joie face à l’opération réussie.

L’armée a publié des photos montrant les enfants libérés, qui semblent fatigués et poussiéreux mais sains et saufs. Ils sont actuellement soumis à des examens médicaux avant d’être réunis avec leurs familles.

L’enlèvement massif a mis en lumière les défis de sécurité persistants auxquels est confronté le Nigeria. Bien que le gouvernement ait adopté une loi criminalisant les paiements de rançon, son efficacité reste à prouver. Cet incident survient quelques semaines seulement après un autre enlèvement dans la capitale, Abuja, où une famille a été contrainte de payer une rançon malgré les affirmations de la police d’une libération.

L’enlèvement massif de près de 300 lycéennes par des militants de Boko Haram à Chibok en 2014 reste un rappel poignant de la vulnérabilité des écoliers nigérians. Bien que la plupart de ces filles aient été libérées ou se soient échappées, des dizaines sont toujours portées disparues.

Le sauvetage réussi à Kuriga offre un rayon d’espoir au milieu de la crise de sécurité en cours. Cependant, la lutte contre les enlèvements et le banditisme dans le nord du Nigeria est loin d’être terminée.





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