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L’escort girl numéro 1 au Luxembourg se dévoile


Dans entretien accordé au journal belge La Meuse, une escort girl s’est confiée sur sa vie dans le milieu de la prostitution, mais aussi sur les raisons qui l’ont poussé à venir « exercer » au Luxembourg.

C’est un milieu dans lequel il est compliqué d’avoir des interlocuteurs et encore plus des témoignages. La prostitution au Grand-Duché et les réseaux d’escort sont extrêmement cloisonnés, et rares sont les femmes qui acceptent de parler ouvertement de leur quotidien. Malgré tout, Amélie, une jeune femme belge de 31 ans évoque sans tabou et surtout avec une certaine légèreté son parcours.

Une interview dans laquelle elle déclare exercer au Grand-Duché depuis plus d’un an après avoir débuté dans une agence de Bruxelles. Une « carrière » qui, selon les dires de la jeune femme, va exploser en arrivant dans le pays. Après avoir commencé par fréquenter les hôtels grand-ducaux, elle décide rapidement de louer un logement pour faire face à une demande de plus en plus importante.  Ainsi, elle loue actuellement un appartement dans un quartier « chic » de Luxembourg pour pouvoir accueillir ses clients.

« Aujourd’hui, je suis environ à 10 000 euros par mois »

Une clientèle exclusivement composée de banquiers, de médecins et d’avocats. Elle déclare d’ailleurs que absolument tous sont mariés. Avec un tarif horaire de 250 euros, elle reçoit en moyenne 2 à 3 clients par jour, et ce du lundi au vendredi. Un rythme qui lui permet de gagner environ 10 000 euros par mois, auxquels il lui faut soustraire les frais liés à la location de l’appartement mais aussi son budget pub. Car oui, au même titre qu’une entreprise, la réussite de son business semble également dépendre des outils promotionnels, et notamment des annonces sur internet.

Un salaire dont elle apparait plutôt fière et qui lui permet d’affirmer qu’elle est aujourd’hui l’escort girl numéro 1 au Luxembourg. Une « réussite » qui ne laisse pas indifférente sa famille et notamment son père qui a lui aurait dit concernant son activité : « Bravo, tu as tout compris ! ».

Une réaction qui peut évidemment surprendre, mais qui est dans la continuité des déclarations de la jeune femme. En effet, celle-ci semble se satisfaire de sa situation et évoque une liberté qui lui permet de faire ce qu’elle veut et surtout d’élever sa fille sans l’aide de personne. Elle déclare d’ailleurs : « Quitte à me faire avoir en couchant autant me faire payer ! ». C’est une façon assez pragmatique de voir les choses finalement…

Mathieu Rosan/LeQuotidien.lu



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