Les trains en direction de Zurich et Bâle depuis Lugano à l’arrêt
Swiss n’a pas l’intention de renoncer à sa liaison entre Genève et Zurich, malgré les critiques de certains milieux soucieux de l’impact écologique. « Nous souhaitons relier de façon optimale la Suisse romande à notre réseau », déclare son directeur Dieter Vranckx.
Ce dernier s’exprimait en réponse à une question dans l’interview qu’il a accordée au SonntagsBlick de dimanche. Le patron de la compagnie, qui quittera ses fonctions en juillet, a par ailleurs indiqué qu’une liaison entre Lugano et Zurich s’avérerait également intéressante pour Swiss dès le moment où des avions électriques seraient disponibles. « Une telle ligne serait attractive pour relier le Tessin à notre plateforme de Zurich », a relevé M. Vranckx.
D’ici 2030, Swiss prévoit de réduire de moitié ses émissions de CO2 par rapport à 2019. L’objectif zéro émission est attendu pour 2050.
Concernant les prix des billets, le directeur de la filiale de Lufthansa a balayé l’idée qu’ils seraient trop élevés. Le coût moyen en 2023 était de 3% inférieur à celui de 2022.
« Swiss n’a jamais pratiqué les prix les plus bas, et ce ne sera pas non plus le cas à l’avenir. Voler a un coût, il s’agit aussi pour nous de financer de nouveaux avions et le recours à des technologies respectueuses de l’environnement », a souligné le directeur helvético-belge.
Au passage, il conseille aux passagers de réserver suffisamment tôt pour bénéficier des meilleurs tarifs. Et selon lui, c’est un « mythe » de croire que les prix varient en fonction du lieu depuis lequel on réserve ou de l’appareil qui est utilisé pour acheter son billet. « Cela ne marche pas comme ça chez Swiss. »
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats