Les Sauvages donnent au Noirmont le coup d’envoi du carnaval

Les Sauvages ont déferlé jeudi soir dans les rues du Noirmont (JU). Lançant les festivités du carnaval, des hommes couverts de branches de sapin et le visage noirci ont sillonné le village avec des cloches pour y traquer les jeunes filles, les « baichattes » en patois.

Cette tradition marque traditionnellement l’ouverture de la période du carnaval des Franches-Montagnes, le Carimentran. Les membres de la Société du carnaval, exclusivement masculins, se transforment en hommes des bois couverts de branches de sapin, de pives et de lierre. Le costume peut peser jusqu’à 40 kilos.

Des jeunes filles vêtues de noir et coiffées d’un chapeau tentent de reconnaître l’homme qui se cache derrière son déguisement et le provoquent en brandissant une pancarte avec le mot « connu ». Celles qui sont capturées sont plongées dans une fontaine. Jeudi soir, sept baichattes ont ainsi fini dans l’eau, chauffée pour l’occasion.

Les Sauvages demeurent un bastion masculin. Cette tradition qui s’était perdue depuis la nuit des temps a été réintroduite en 1991 après les recherches menées par l’artiste bâlois Jurg Gabele, lit-on sur le site du carnaval des Franches-Montagnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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