Les mystères du dossier sénégalais
La déception était palpable au sein de la délégation sénégalaise lorsque le verdict est tombé : la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2027 n’aura pas lieu au pays de la Téranga.
Malgré un dossier jugé « incroyable » par le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, le Sénégal a été éclipsé par le surprenant trio composé du Kenya, de l’Ouganda et de la Tanzanie.
Les champions en titre, qui n’ont pas accueilli la CAN depuis 1992, devront patienter encore un peu pour voir le prestigieux tournoi sur leur sol.
Une ironie du sort alors que leur candidature, portée par le président de la Fédération sénégalaise et premier vice-président de la CAF, Augustin Senghor, promettait une CAN de classe mondiale.
Patrice Motsepe a salué la qualité du dossier sénégalais, affirmant que le pays avait la capacité d’organiser un événement de haut niveau. Cependant, les éloges n’ont pas suffi à convaincre la CAF, qui a opté pour la rotation de la CAN entre les différentes régions du continent.
Le dossier sénégalais comprenait des arguments solides, avec 7 stades, 20 terrains d’entraînement et 450 complexes hôteliers répartis dans 6 villes.
Malgré ces atouts, des voix se sont élevées, notamment parmi les observateurs, remettant en question la capacité des autorités à construire l’ensemble des infrastructures nécessaires d’ici à 2027.
La décision de la CAF s’explique également par l’engagement marqué des présidents et gouvernements du Kenya, de l’Ouganda et de la Tanzanie en faveur de la candidature de l’Afrique de l’Est.
Une rotation géographique et un soutien politique déterminants dans le choix du trio inattendu.
Ainsi, le Sénégal, malgré un dossier XXL, devra attendre une nouvelle opportunité pour accueillir à nouveau la CAN, tandis que l’Afrique de l’Est se prépare à organiser un événement majeur du football africain.
