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Les mototaxis au Cameroun face à la répression gouvernementale


Le gouvernement camerounais a annoncé une répression des conducteurs de mototaxis à partir du 31 octobre prochain. Cette mesure vise à assainir la profession en exigeant des motaximen plusieurs pièces, dont un permis de conduire de la catégorie A, une carte grise, le payement de l’impôt libératoire, une carte nationale d’identité et la facture d’achat de la moto. Cependant, les syndicalistes des mototaxis ont énuméré plusieurs doléances concernant l’obtention de ces pièces.

Pour obtenir le permis de conduire de la catégorie A, les syndicalistes demandent au ministère des Transports d’organiser des examens spéciaux. Ces examens sont réservés à ceux qui roulent déjà et priorisent la théorie plutôt que la pratique. Les motaximen estiment que ces examens sont préférables car ils sont moins longs à obtenir et moins coûteux que la formation normale. Cependant, le ministère des Transports a suspendu les examens spéciaux depuis plus d’un an.

En ce qui concerne la carte grise, les syndicalistes ont fait savoir que plusieurs importateurs de motos exercent dans la clandestinité et ne sont pas capables de délivrer un certificat de conformité nécessaire à l’immatriculation de la moto.

Les syndicalistes ont également adressé une correspondance au ministre de l’Administration territoriale pour demander le report du début de la répression. Selon eux, il n’est pas possible d’obtenir tous les documents nécessaires avant le 31 octobre sans l’accompagnement du gouvernement.

Cette situation met en lumière les difficultés rencontrées par les motaximen au Cameroun. La profession de mototaxi est très répandue dans le pays car elle permet aux populations de se déplacer rapidement et à moindre coût. Cependant, les mototaxis sont souvent impliqués dans des accidents de la route et sont considérés comme une nuisance par certains. Les autorités cherchent donc à réguler cette profession en exigeant des motaximen des pièces en règle. Cependant, les syndicalistes estiment que ces exigences sont difficiles à satisfaire dans les délais impartis.

Il est important que le gouvernement et les syndicalistes des mototaxis trouvent un terrain d’entente pour réguler cette profession. Les mototaxis sont une source de revenus pour de nombreuses familles au Cameroun et il est important de trouver un juste équilibre entre la sécurité routière et la survie économique de ces populations.



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Le gouvernement camerounais a annoncé une répression des conducteurs de mototaxis à partir du 31 octobre prochain. Cette mesure vise à assainir la profession en exigeant des motaximen plusieurs pièces, dont un permis de conduire de la catégorie A, une carte grise, le payement de l’impôt libératoire, une carte nationale d’identité et la facture d’achat de la moto. Cependant, les syndicalistes des mototaxis ont énuméré plusieurs doléances concernant l’obtention de ces pièces.

Pour obtenir le permis de conduire de la catégorie A, les syndicalistes demandent au ministère des Transports d’organiser des examens spéciaux. Ces examens sont réservés à ceux qui roulent déjà et priorisent la théorie plutôt que la pratique. Les motaximen estiment que ces examens sont préférables car ils sont moins longs à obtenir et moins coûteux que la formation normale. Cependant, le ministère des Transports a suspendu les examens spéciaux depuis plus d’un an.

En ce qui concerne la carte grise, les syndicalistes ont fait savoir que plusieurs importateurs de motos exercent dans la clandestinité et ne sont pas capables de délivrer un certificat de conformité nécessaire à l’immatriculation de la moto.

Les syndicalistes ont également adressé une correspondance au ministre de l’Administration territoriale pour demander le report du début de la répression. Selon eux, il n’est pas possible d’obtenir tous les documents nécessaires avant le 31 octobre sans l’accompagnement du gouvernement.

Cette situation met en lumière les difficultés rencontrées par les motaximen au Cameroun. La profession de mototaxi est très répandue dans le pays car elle permet aux populations de se déplacer rapidement et à moindre coût. Cependant, les mototaxis sont souvent impliqués dans des accidents de la route et sont considérés comme une nuisance par certains. Les autorités cherchent donc à réguler cette profession en exigeant des motaximen des pièces en règle. Cependant, les syndicalistes estiment que ces exigences sont difficiles à satisfaire dans les délais impartis.

Il est important que le gouvernement et les syndicalistes des mototaxis trouvent un terrain d’entente pour réguler cette profession. Les mototaxis sont une source de revenus pour de nombreuses familles au Cameroun et il est important de trouver un juste équilibre entre la sécurité routière et la survie économique de ces populations.



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