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Les ministres Célestine Ketcha Courtès et Nganou Djoumessi appelés à démissionner


Les ministres Célestine Ketcha Courtès et Nganou Djoumessi, ainsi que le maire de la ville de Yaoundé, font face à des appels à démissionner du gouvernement, alors qu’une enquête sur le prétendu « pourrissement de la ville de Yaoundé » pourrait les exposer à des poursuites judiciaires sévères, selon les informations rapportées par le journal Le Témoin ce lundi 13 novembre.

L’article souligne que des milliards ont été détournés dans le cadre de plusieurs projets et travaux publics à Yaoundé, une situation tellement évidente que le sommet de l’État a décidé de prendre des mesures drastiques pour limiter les dégâts et punir les responsables.

Malgré une réunion de crise présidée par le Premier ministre il y a trois semaines, aucune action significative n’a été entreprise pour résoudre la crise. Les ministres Nganou Djoumessi et Célestine Ketcha Courtès, ainsi que Jean Luc Messi Atangana, ont été aperçus pour la dernière fois le 6 novembre lors de la célébration du 41e anniversaire de l’ascension de Paul Biya à la magistrature suprême.

Le journal Le Témoin exhorte les trois personnalités à démissionner avant qu’une éventuelle punition ne soit infligée pour leurs actes.

Cas de Ketcha Courtès : détournement de 5,6 milliards FCFA

Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain, est particulièrement visée par une plainte déposée le 28 janvier 2023 auprès du procureur général du tribunal criminel spécial. La plainte, déposée par Conrad Dieudonné Bébé Ndi, accuse la ministre de détournement de 5,6 milliards FCFA dans le cadre du Programme C2D Urbain Capitales Régionales.

Les allégations portent sur des surfacturations massives sur des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures de voirie à Bertoua. La plainte dénonce également le non-respect des spécifications techniques du projet, avec des conséquences préoccupantes sur la qualité des infrastructures réalisées.

Le lanceur d’alerte Boris Bertolt, à l’origine de la plainte, souligne que malgré les dégradations observées sur les routes et voiries, le ministère de l’Habitat et du Développement urbain a persisté dans le choix d’une technique coûteuse (BCR) au lieu de méthodes plus économiques.

Le coût total du projet aurait été surfacturé de plusieurs milliards de francs CFA, compromettant la qualité des réalisations. Le lanceur d’alerte appelle à l’ouverture d’une enquête approfondie pour établir les responsabilités et faire la lumière sur ces allégations de détournement massif de fonds publics.

Ces révélations soulignent une fois de plus les défis de transparence et de bonne gouvernance auxquels le Cameroun est confronté dans la gestion de grands projets nationaux. Alors que la colère monte face à ces allégations, la demande d’enquête judiciaire devient de plus en plus pressante pour que la vérité éclate et que justice soit rendue.



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