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Les hélicoptères Tigre et NH-90 allemands s’essaient au combat collaboratif


Organisé en septembre dernier par les forces allemandes, l’exercice Timber Express 23 s’est concentré sur les opérations multi-domaines, ce qui a été l’occasion pour les participants d’utiliser plusieurs liaisons de données, en lien avec le nouveau système d’information de commandement de la Bundeswehr, qui, reposant en partie sur le logiciel Sitaware, compile les données communiquées par différents capteurs afin de permettre d’avoir la connaissance la plus précise possible d’une situation tactique… et donc de prendre les décisions les plus pertinentes.

« Si une patrouille détecte des chars ennemis, Sitaware reçoit et traite l’information. Toutes les données sont affichées sur une carte numérique, y compris l’état de préparation et les capacités de toutes les forces amies présentes sur place. Le système détermine quels sont les moyens les plus appropriés pour engager la patrouille ennemie », explique le ministère allemand de la Défense.

Et c’est donc ce dispositif que Timber Express 23 a mis à l’épreuve. « L’accent sera mis sur les processus capteur-effecteur : les participants identifieront des cibles militaires et les informations obtenues seront ensuite mises à la disposition du commandement, via le réseau de liaisons de données mis en place à cet effet. Cela permettra à celui-ci de décider comment et par quels moyens la cible peut être efficacement engagée », avait expliqué la Bundeswehr, quelques jours avant le début de cet exercice.

En clair, l’objectif aura donc été d’évaluer les capacités en matière de combat infovalorisé [ou collaboratif] en faisait coopérer des aéronefs avec des systèmes de combat terrestre, en particulier l’obusier automoteur PzH 2000.

C’est donc dans ce contexte que, grâce à son système de mission EUA OPTARION, le groupe allemand d’électronique de défense Hensoldt a pu faire échanger des données tactiques entre les hélicoptères NH-90 TTH [manoeuvre] et Tigre [attaque], ces deux types d’aéronefs étant également reliés à d’autres plateformes, comme le chasseur-bombardier Tonardo et le PzH 2000. Aucune modification des aéronefs concernés n’a été nécessaire.

« Pour la première fois, les données ont également été synchronisées en permanence avec le nouveau système d’information de commandement de la Bundeswehr », a précisé Hensoldt, via un communiqué publié le 13 novembre.

Grâce à l’EUA OPTARION, « nous sommes capables d’intégrer des plateformes anciennes et nouvelles dans le réseau numérique de commandement et de contrôle des forces armées, sans leur apporter de modifications. Nous maintenons une collaboration continue avec la Heeresfliegern [composante aérienne de la force terrestre allemande, ndlr] et la Luftwaffe [force aérienne, ndlr], et nous nous efforçons de faire progresser les capacités de commandement et de contrôle [C2] en matière de systèmes aéroportés », a résumé Alex Irmscher, responsable des « stations au sol » chez Hensoldt.

Photo : Bundeswehr / Hensoldt





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