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Les femmes qui ont eu leurs premières règles à cet âge-là ont plus de risques de souffrir de diabète après la quarantaine



Selon les estimations de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l’âge moyen d’apparition des règles est de 12,8 ans. Ce n’est qu’une moyenne. Toutes les filles sont différentes : chez certaines, les règles apparaîtront à 11 ans ; chez d’autres, elles ne débuteront pas avant 16 ans.

Selon une nouvelle recherche publiée dans la revue scientifique BMJ Nutrition Prevention & Health, avoir ses premiers cycles menstruels avant l’âge de 13 ans serait lié à un risque accru de développer un diabète de type 2 à la quarantaine.

Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, il se trouve que les règles précoces seraient aussi associées à la survenue d’un AVC avant l’âge de 65 ans chez les personnes diabétiques. Ce risque concernerait les personnes qui ont eu leurs premières règles avant 10 ans, indiquent les résultats.

Le risque de diabète augmenterait de 32 % si vous avez eu vos règles avant 10 ans

L’étude a été menée sur quelque 17 377 femmes âgées de 20 à 65 ans. Elles ont été invitées à préciser l’âge auquel elles avaient eu leur premier cycle menstruel.

Parmi toutes ces femmes, 1 773 (10 %) ont signalé un diagnostic de diabète de type 2. Et parmi elles, 205 (11,5 %) ont signalé une maladie cardiovasculaire.

Pour ne pas faire d’amalgame, les chercheurs ont pris en compte une série de facteurs comme l’origine ethnique, l’éducation, les antécédents de diabète, le tabagisme, l’activité physique, l’IMC ou encore la consommation d’alcool.

Le début des règles avant 13 ans était bien associé à un risque accru de diabète de type 2. Avant 13 ans, le risque augmenterait de 29 %, avant 10 ans de 32 %.

Un âge très précoce au premier cycle menstruel (10 ans ou moins) était associé à un risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) plus que doublé chez les femmes de moins de 65 ans atteintes de diabète.

L’explication ? Le surpoids et l’exposition aux œstrogène plus longues

Comment les chercheurs expliquent ce phénomène ? Tout simplement par l’exposition aux œstrogènes.

« Une explication potentielle pourrait être que ces femmes sont exposées aux œstrogènes pendant des périodes plus longues et que des menstruations précoces ont été associées à des niveaux d’œstrogènes plus élevés », détaillent les scientifiques.

Ils mentionnent aussi le surpoids. Les règles précoces ont tendance à être associées à une adiposité infantile plus élevée et ce même facteur est souvent lié à des maladies cardiométaboliques, comme le diabète et les maladies cardiaques, plus tard dans la vie.



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