Les enseignants en grève à Maroua : des revendications non satisfaites
Les enseignants du lycée classique et moderne de Maroua, dans la région de l’extrême nord, ont déclenché une grève en signe de protestation contre le gouvernement. Ils réclament la suppression du système des deux-tiers, le paiement de la dette due aux enseignants et l’adoption de leur statut spécial. Malgré les avancées déjà réalisées par le gouvernement, les grévistes estiment que ces mesures sont insuffisantes.
Les enseignants affirment avoir patiemment attendu que leurs revendications soient prises en compte, mais en vain. Ils sont conscients des conséquences de leur grève sur l’année scolaire, mais ils estiment que c’est la responsabilité de l’État si celle-ci se termine en queue de poisson.
Lors d’un point de presse à Yaoundé, sept membres ont fait le point sur les solutions déjà apportées. Le gouvernement aurait débloqué la somme de 254 milliards de FCFA pour résoudre les problèmes des enseignants. Cependant, les grévistes jugent ces avancées insignifiantes.
Il est important que les pouvoirs publics prennent conscience de la situation précaire des enseignants et trouvent des solutions durables pour répondre à leurs revendications légitimes. La qualité de l’éducation dépend en grande partie du bien-être des enseignants, qui jouent un rôle essentiel dans la formation des futurs citoyens.
Il est donc essentiel que le gouvernement engage un dialogue constructif avec les enseignants afin de résoudre ces problèmes et de garantir un environnement propice à l’apprentissage. Une solution équitable et durable est nécessaire pour éviter de perturber davantage l’année scolaire et assurer un avenir meilleur pour les élèves et les enseignants.
