Les automobilistes français reçoivent les premières amendes de ce nouveau radar urbain très discret
Rouler avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête ne devrait pas être un exercice évident. Pourtant, les automobilistes devront s’y accoutumer. Petits et (très) discrets, ces radars nouvelle génération ne laissent rien passer.
Les radars urbains sont désormais prêts à établir l’ordre. D’abord testés dans plusieurs villes de France, ils ont commencé à verbaliser les conducteurs mardi 16 janvier. Il y a deux ans, ils étaient installés à Belfort (Territoire de Belfort), Montbéliard (Doubs), Toulouse (Haute-Garonne) et Marseille (Bouches-du-Rhône).
Ces nouveaux mini-radars en ville commencent à sanctionner
Pour l’heure, ces boîtes vitrées compactes perchées sur un mât, généralement à proximité d’un carrefour, se contentent de sanctionner les conducteurs peu regardants à Marseille et à Belfort. Ils remplissent deux fonctions au choix : la traque aux excès de vitesse ou le franchissement au feu rouge.
Parfois, ces mini-radars font même les deux comme deux fournisseurs, et par conséquent, deux technologies s’affrontent. « Le premier est le Nomad, fabriqué par la société Parifex. Actuellement, une soixantaine de cabines sont installées dans le Territoire de Belfort et dans l’agglomération de Sochaux-Montbéliard. Le second est le Mesta Compact, fabriqué par Idemia. Pour le moment, seule une vingtaine de cabines ont pris place à Toulouse et il y en a également trois à Marseille », explique Radar-auto.com.
Les radars urbains nouvelle génération commencent à entrer en service pic.twitter.com/2MMpwsCNnk
— BFMTV (@BFMTV) January 16, 2024
Ces radars urbains testés dans plusieurs villes de France ne sont pas tous là pour verbaliser
Du reste, aucune désinstallation de ces radars haut perchés n’est prévue dans les autres zones urbaines pour le moment épargnées. Pour Montbéliard, les verbalisations commenceront à pleuvoir à partir du 29 janvier. Concernant Toulouse, la date de début des hostilités n’a pas encore été communiquée.
En traversant la ville, il se peut que certains commencent à verser dans la parano. Et pour cause, tous ces radars ne verbalisent pas. Ainsi, sur la vingtaine mise en place dans le département du Territoire de Belfort, seuls cinq sont actifs. Les autres, loin de faire de la figuration pour autant, sont là pour inciter les conducteurs à lever le pied.
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Des radars discrets qui ne flashent pas
À l’instar de celles des plus gros modèles présents sur les grandes routes, leurs couleurs de ces mini-radars urbains se fondent dans le paysage. Dans l’un de ses reportages, le journal télévisé de TF1 a interrogé quelques automobilistes surpris par ce presque camouflage.
« Je ne l’avais pas repéré », s’est étonné un usager de la route. Un autre a fait remarquer : « On les voit pas donc on peut aussi bien être à 50 ou 55 km/h, on ne s’en rend pas compte. » Discrets par leur taille, 50 centimètres sur 50 centimètres, ces appareils le sont d’autant plus quand ils remplissent leur tâche puisqu’ils ne flashent pas. L’effet de surprise, lui, demeure. Seulement, il ne se produit que dans les jours suivants en ouvrant la boîte aux lettres.
