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Les aliments ultra-transformés sont-ils addictifs ? Oui, répondent ces chercheurs (ils conseillent de s’en méfier)


Peut-on développer une dépendance à certains aliments ? C’est l’hypothèse d’une équipe de chercheurs internationale, qui pointe du doigt les aliments ultra-transformés.

On commence à le savoir : les produits ultra-transformés vendus au supermarché ne sont pas les amis de notre santé. Trop gras, trop salés, trop sucrés et/ou trop riches en additifs alimentaires, ils favoriseraient même le déclin cognitif, la survenue de certains cancers (cancer de l’ovaire, par exemple) et nuiraient à notre système cardiovasculaire. Autant de raisons de les éviter absolument !

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Mais c’est sans doute plus facile à dire qu’à faire. Car selon une nouvelle étude publiée dans le British Medical Journal (et réalisée conjointement par des chercheurs américains, brésiliens et espagnols), les aliments ultra-transformés seraient en réalité… addictifs.

En d’autres termes : on pourrait développer une dépendance aux gâteaux industriels, aux chips industrielles, aux pâtes à tartiner industrielles ou encore aux hamburgers industriels comme on est addict à l’alcool, au tabac ou au cannabis !

Pertes de contrôle, envies irrépressibles de manger, symptômes de manque…

Une hypothèse forte (et controversée…) que les scientifiques appuient quand même avec des arguments de taille : « les comportements observés lorsqu’une personne entre en contact avec des aliments ultra-transformés cochent les cases des critères utilisés pour diagnostiquer une addiction à une substance psychoactive : on observe une perte de contrôle sur la consommation, des cravings [c’est-à-dire : des envies irrépressibles], des symptômes de manque et même une poursuite de la consommation malgré un impact négatif sur la santé (obésité, maladies chroniques…)« .

Par ailleurs, les scientifiques rappellent l’existence d’un « binge eating disorder », un trouble du comportement alimentaire (TCA) que l’on pourrait traduire par « hyperphagie boulimique » et qui se caractérise par un « besoin de manger » incontrôlable. Entre 0,7 % et 4 % de la population générale souffrirait d’un « binge eating disorder ». Voilà qui risque de nous faire voir différemment notre pot de glace et notre bouteille de soda…

Source :  British Medical Journal (BMJ)



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