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L’Equateur aux urnes pour le deuxième tour de la présidentielle


Les Equatoriens ont commencé à voter dimanche matin pour le second tour de la présidentielle entre une avocate socialiste, dauphine de l’ex-président Rafael Correa, et un candidat libéral. Un duel au coude-à-coude dans un pays livré à la violence et au narcotrafic.

Ce face-à-face aboutira soit à l’élection de la première femme à la tête du pays d’Amérique du Sud, Luisa Gonzalez, soit à celle du plus jeune président de son histoire moderne, Daniel Noboa, fils d’un richissime homme d’affaires, magnat de la banane.

Inaugurant le début du vote en direct à la TV nationale, la présidente du conseil électoral (CNE), Diana Atamaint, a souligné que ce jour était « sans précédent dans l’histoire démocratique de notre pays ». « Aujourd’hui, le peuple équatorien va élire son prochain président pour la période jusqu’en 2025 lors d’une élection inhabituelle, organisée en moins de trois mois », a-t-elle rappelé.

Le vote a débuté à 07h00 locales (14h00 en Suisse) et se terminera à 17h00. Près de 100’000 militaires et policiers au total seront déployés sur tout le territoire pour assurer la sécurité de 4390 bureaux de vote.

L’avant 1er tour du 20 août a été marqué par l’assassinat – qui avait traumatisé le pays – de l’un des principaux candidats, un ex-journaliste portant un fort discours anti-corruption.

« Sortir du trou »

Interrogé à l’entrée d’un bureau de vote de Quito, Freddy Escobar, 49 ans, chanteur de profession a refusé de dire pour qui il allait voter, mais jugé que « c’est une élection critique, l’avenir du pays est en jeu ». « Ce qui nous préoccupe le plus, c’est la question de l’insécurité et de la criminalité. L’autre est l’économie ».

A l’ouverture du scrutin, une large file d’électeurs et électrices patientait déjà devant ce bureau installé dans un collège de la périphérie de la capitale Quito.

Les résultats sont attendus dans la soirée. Les deux candidats, portant tous deux un gilet pare-balle à chacune de leur apparition publique, voteront chacun dans leur bastion, M. Noboa à Santa Elena (sud-ouest), et Mme Gonzalez à Canuto (ouest).

« Nous attendons beaucoup du prochain président (…) et qu’il nous sorte du trou où les gouvernements précédents nous ont laissés », plaidait la veille du scrutin un électeur, Jhimy Cabrera.

Nombreuses promesses

Les derniers jours de campagne ont vu une avalanche de promesses de la part des deux candidats : « Un nouvel…



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