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le prix de ces produits du quotidien va grimper en flèche dans les supermarchés dès le 1er mars


Le pouvoir d’achat des Francais, comme des populations d’autres pays européens, a connu une forte décrue depuis la fin de la pandémie de COVID-19. L’inflation a d’abord touché l’énergie, au premier rang desquels le pétrole et le gaz. Mais les produits de grande consommation ont, eux aussi, été affectés par cette hausse générale des prix.

Pour le moment, l’inflation tend à décroitre. Après une période de baisse ces derniers mois, elle s’est enfin stabilisée sous la barre des 3%. Concrètement, les Français vont voir le niveau de prix augmenter moins rapidement. Néanmoins, ces derniers ne baisseront pas pour autant, puisque l’inflation reste toujours bien présente. Les supermarchés l’ont bien compris et proposent des promos incroyablement fortes sur leurs articles.

Les enseignes de supermarché ne pourront plus baisser leurs prix comme elles le souhaitent

Depuis le début du mois de février, les groupes de grande distribution se sont engagés dans des pratiques agressives de baisse des prix. Carrefour est l’entreprise la plus virulente en la matière. Ses publicités les plus récentes affichent des promotions démesurées. Du jamais vu en France. Pourtant, derrière ces pratiques se cachent en réalité la fin toute prochaine de ces super promotions.

À partir du 1ᵉʳ mars prochain, les supermarchés ne seront plus aussi libres sur la baisse des prix de leurs produits. Plus précisément, ils ne pourront plus faire de promotions supérieures à 34% du prix d’origine. Cette nouvelle règle n’a pas été fixée par les acteurs de la grande distribution. C’est en fait une nouvelle loi, la loi dite Descrozailles, qui interdit ces méthodes.

Un supermarché E.Leclerc

crédit photo : Shutterstock Un supermarché E.Leclerc

Les produits non alimentaires concernés par cette nouvelle politique de prix

Ce dispositif n’est tout à fait nouveau. Initialement, il a été instauré en France sur les produits alimentaires. Pour le gouvernement, tout l’enjeu est d’éviter que les marges et les revenus des producteurs baissent trop. Si un supermarché réalise des promotions trop fortes sur un produit, le producteur risque en effet de ne pas être suffisamment rémunéré. De manière parfaitement inattendue, les produits non alimentaires ont été ajoutés dans ce dispositif en mars dernier.

Les supermarchés ne pourront donc plus appliquer des super promotions sur les prix de ces articles. En d’autres termes, les clients n’auront plus la possibilité d’acheter des couches, des dentifrices ou encore des produits d’hygiène a des prix défiant toute concurrence. Là encore, la justification de cette règle réside dans la protection des producteurs, et en particulier des petites et moyennes entreprises.

Un supermarché

crédit photo : Shutterstock Un supermarché

Un dispositif de prix qui risque d’etre détourné par les industriels ?

Cette nouvelle règle sur les prix des produits non alimentaires a fait l’objet de critiques virulentes du côté des acteurs de la grande distribution en France. Pour Michel-Édouard Leclerc, elle risque de pénaliser le consommateur. Alexandre Bompard, le PDG du groupe Carrefour, déplore, lui aussi, que les clients vont voir leur pouvoir d’achat diminuer. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle son entreprise se lance dans des communications aussi agressives.

Carrefour

crédit photo : Shutterstock Carrefour

Le dirigeant du groupe E.Leclerc affirme même que cette nouvelle loi va surtout profiter à certains industriels. L’impossibilité pour les supermarchés de réaliser des baisses de prix en dessous de 34% serait une garantie pour leurs propres marges. Au final, les PME et les plus petits producteurs ne ressortiraient pas gagnants de la fin des super promotions.





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