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Le petit Emile retrouvé mort : la randonneuse sort du silence et explique pourquoi elle a ramassé le crâne, « quelqu’un d’autre aurait pu… »


Le 30 mars dernier, une randonneuse se promène comme à son habitude dans les alentours du Haut-Vernet. Ce jour-là, elle fait une découverte macabre : elle trouve un crâne et des dents sur un chemin forestier, au pied d’un grand pin desséché, rapporte le Parisien.

La promeneuse a avoué à BFM TV qu’elle avait tout de suite compris qu’il s’agissait des ossements du petit Emile. Les analyses le confirmeront. L’habitante du Vernet a pris la décision de ramasser le crâne et le ramener chez elle, avant de prévenir les autorités. Pour ce geste, elle a été vivement critiquée. Elle s’est expliquée dans les colonnes du Parisien ce 13 avril.

Des ossements du petit Emile retrouvés à proximité du Haut-Vernet

Après près de neuf mois de recherches, une partie du corps du petit Emile a été retrouvé. Le 8 juillet dernier, le petit garçon disparaissait mystérieusement au Haut-Vernet, alors qu’il était en vacances chez ses grands-parents. Malgré un grand dispositif de recherches, les enquêteurs n’ont trouvé aucune trace de l’enfant pendant neuf mois. Le 30 mars 2024, c’est finalement une randonneuse qui trouve le crâne de l’enfant, dans la forêt. Cette tragique découverte a relancé l’enquête, les gendarmes cherchent maintenant à déterminer les causes et circonstances du décès d’Emile.

La sexagénaire à l’origine de cette trouvaille a pris le crâne avec elle et l’amener chez elle avant de contacter les autorités. Les internautes ont accusé la principale intéressée d’avoir altéré la scène de crime. Dans les colonnes du Parisien ce 13 avril, elle a justifié son geste.

Emile

crédit photo : DR Emile

« Si je l’avais laissé là… » : pour la randonneuse a ramassé le crâne du petit Emile

La promeneuse a expliqué son comportement au Parisien, après de nombreuses critiques. « Si je l’avais laissé là, que se serait-il passé le temps de prévenir les gendarmes ?« , a-t-elle confié, la voix tremblante. « Le temps de rebrousser chemin, de les appeler, qu’ils viennent… Quelqu’un d’autre aurait pu le prendre. Ou alors l’eau qui coulait, avec la pluie, aurait pu l’emporter. J’ai donc fait ce qu’il me semblait le mieux » a-t-elle poursuivi.

La randonneuse a expliqué être partie en promenade sans son portable, l’empêchant de prévenir les gendarmes. Elle a alors décidé de placer le crâne dans un sac plastique pour le protéger et de contacter les militaires une fois arrivée chez elle. La promeneuse a assuré avoir agi avec respect et compassion pour le petit Émile et que son geste n’était pas malveillant.

Emile puissent enfin faire leur deuil.





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