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Le MANIDEM et Anicet Ekane rejettent toute implication dans l’ATP d’Olivier Bilé


Le Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (MANIDEM), dirigé par Anicet Ekane, vient de marquer son territoire politique en réfutant toute association avec l’Alliance pour une Transition Politique (ATP) d’Olivier Bilé. Dans une déclaration catégorique, le parti a dissipé tout malentendu concernant son implication dans ce projet, soulignant ainsi son engagement envers des valeurs politiques claires et cohérentes.

Dans un communiqué obtenu par 237online.com, le MANIDEM a réfuté avec force toute implication dans l’ATP d’Olivier Bilé. Le parti a nié avoir été contacté ou avoir participé à des discussions concernant ce projet via son président, Anicet Ekane. Cette mise au point, loin d’être anodine, constitue un désaveu cinglant pour Olivier Bilé et son initiative de transition patriotique, mettant en lumière une méfiance généralisée envers cette entreprise au sein de certaines factions de l’opposition.

Pour le MANIDEM et Anicet Ekane, la clarification de leur position est fondamentale. Ils réaffirment leur engagement envers des principes et des valeurs politiques bien définis, refusant de s’engager dans des alliances opportunistes ou des projets mal définis. Cette prise de position, bien que risquant de les isoler politiquement, témoigne de leur intégrité et de leur détermination à ne pas compromettre leurs convictions pour des intérêts éphémères.

L’ATP d’Olivier Bilé, de son côté, se retrouve sous les projecteurs avec ce démenti retentissant. Les questions concernant ses véritables soutiens, ses objectifs et son calendrier restent sans réponse claire, alimentant ainsi le scepticisme et la défiance de certains acteurs politiques. Ce débat souligne l’importance cruciale de la transparence et de la cohérence dans la politique, des valeurs que le MANIDEM entend incarner en continuant de défendre les intérêts du peuple camerounais.

En fin de compte, ce démenti du MANIDEM ne se limite pas à une simple correction de faits, mais constitue également une leçon politique essentielle. Il rappelle que dans le combat pour un changement véritable, la clarté et la cohérence sont des impératifs, même si cela implique de prendre des positions qui vont à l’encontre des courants dominants. Le MANIDEM affirme ainsi son engagement indéfectible envers les aspirations démocratiques du peuple camerounais, refusant de se laisser emporter par des projets douteux au nom d’une pseudo-unité politique.





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