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le caractère « violent » de son grand-père


Depuis plus de huit mois, Émile, un enfant de deux ans et demi, est porté disparu. Le petit garçon a disparu dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) alors qu’il passait des vacances chez ses grands-parents. Les circonstances entourant sa disparition demeurent encore un mystère à ce jour. Néanmoins, les enquêteurs poursuivent leurs recherches et examinent de près plusieurs dossiers anciens. Parmi eux, celui concernant le grand-père d’Émile, qui est lié à une communauté mystérieuse, suscite des questions.

Trois jours après les révélations sur le passage de Philippe Vedovini, le grand-père du petit Émile disparu en janvier 2023, comme encadrant dans la communauté religieuse de Riaumont, BFM DICI a pu entrer en contact avec cinq anciens élèves qui l’ont côtoyé.

Le caractère « autoritaire » du grand-père du petit Émile décrit

Si la plupart assurent ne pas avoir subi de violence de la partde Frère Philippe, tous insistent sur « le caractère autoritaire » de l’intéressé. Victor*, qui avait 15 ans lorsqu’il a passé une année au pensionnat géré par la communauté traditionaliste, décrit « une vie assez dure » avec des frères en soutane et rangers, et « les enfants en culotte de cuir » à nos confrères.

Il déclare à propos de Frère Philippe : « Y’avait deux ou trois frères qui n’avaient rien à faire là, dont lui. Il aurait mieux fait de rester kiné et de ne pas venir nous emmerder ».

crédit photo : Capture d’écran TF1

Le grand-père du petit Émile, « un peu violent » ?

Victor se souvientencore du grand-père d’Émile comme d’un frère « très autoritaire, un peu violent » qui n’hésitait pas à mettre « des coups de poings dans les épaules ». Pour lui, Frère Philippe  « participait à ce climat général de domination des frères sur les enfants ». Il ajoute que « même [ s’il était ] costaud, le rapport de force était de son côté. Son côté paramilitaire ne donnait pas envie de s’y frotter. Il avait un air très autoritaire, supérieur, de domination».

Victor conclut à propos de Frère Philippe : « C’était le plus fort, il le savait et nous le sentions. Il était un vrai chef de meute que nous devions suivre car c’était le plus fort. Je me souviens de son pas à lui, quand il faisait les 100 pas dans le dortoir à réciter ses chapelets. Imposant, avec un port de tête très haut et un regard de faucon, c’était un personnage flippant avec une attitude malsaine vis-à-vis de nous, comme si on lui appartenait ».

crédit photo : Capture d’écran BFMTV

Philippe Vedovini, le grand-père d’Émile avait été suspecté de violences

Concernant Philippe Vedovini, suspecté de violences et entendu par les enquêteurs en 2018, Louis* déclare avoir été entendu trois fois en gendarmerie sur cette affaire. Il attend que la justice fasse son travail pour savoir si ses témoignages correspondent à la réalité. Francis* avoue quant à lui s’être toujours tenu à distance de Frère Philippe, le décrivant comme « fort en gueule » et « sournois ».

Pour Marc*, qui a passé trois ans à l’école de Riaumont, il se souvient d’un Frère Philippe « rentre-dedans » mais qui lui a laissé  « une paix royale ». Éric*, élevé par les frères dès son plus jeune âge, a gardé un excellent souvenir de son passage à Riaumont et doute que Frère Philippe soit responsable de violences physiques sur les enfants. À noter que tous les noms des personnes ayant témoigné ont été modifiés par nos confrères de BFMTV.





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