L’amour est dans le pré : Christine a eu “très peur” d’Alain, “Les gens ne vont pas comprendre”

Cette 18e saison de L’amour est dans le pré touche bientôt à sa fin. Alors que les agriculteurs et agricultrices ont fini de tourner le bilan, qui sera dévoilé sur M6 dès le lundi 13 novembre 2023, de nombreux couples se sont formés, à l’image de Véronique et Charles ou encore Patrice et Justine. De son côté, Christine, éleveuse de chiens de 62 ans en Nouvelle-Aquitaine, est restée discrète durant son aventure. Pour Marie France, la sexagénaire aussi pétillante que franche s’est confiée sur son parcours et sur ses craintes concernant son seul prétendant, Alain.  

Marie France : Pourquoi avoir choisi de participer à l’Amour est dans le pré ? 

Christine : Comme j’étais seule, ce sont des amis qui m’ont motivée à écrire et à participer. Au début, je n’étais pas très emballée et puis un jour ça m’a pris comme ça. Je me suis lancée et j’ai écrit à L’amour est dans le pré. Il faut savoir que je n’ai pas été prise tout de suite. Il a fallu quand même deux ans. Une fois prise, j’ai été très contente, même si un peu dans l’angoisse par rapport au déroulé des événements. Je ne suis pas de la télé. Mais j’ai été super ravie de faire l’émission. 

Quelle a été votre réaction quand vous avez vu votre portrait à la télévision ? Est-ce que vous voudriez changer quelque chose ?

J’ai trouvé mon portrait très réaliste et très parlant. Il me définit très bien et a bien su retranscrire ma personnalité et tout ce que j’ai vécu. À savoir que je ne changerais rien du tout de ce que j’ai pu dire ou bien penser. 

L’amour est dans le pré : Christine effrayée par cette caractéristique chez Alain

Qu’est-ce qui est rédhibitoire chez un homme selon vous ?

Il y a quand même pas mal de choses qui sont rédhibitoires chez un homme (rires) mais il est vrai qu’un homme menteur, ça je ne peux pas. Un homme pas attentionné… En fait, ce que j’ai vécu lors de mon premier mariage. Je n’avais pas d’attention, même si mon ex-mari était gentil, on ne parlait pas beaucoup. Quand on est dans un couple, il faut communiquer. Un homme qui n’est pas communicant et qui n’est pas jovial, ce n’est pas mon style. 

Comment avez-vous vécu les speed datings ? 

Pour moi, le speed dating a été plus difficile, parce que vous vous retrouvez face à des personnes. Déjà, je savais que je n’avais pas beaucoup de courriers, mais j’étais un peu dans l’angoisse d’ouvrir les courriers et de voir qui m’avait écrit. J’avais envie de voir qu’il y avait la bonne personne pour moi parmi eux. Après, pendant les speed datings ce n’est pas simple de se mettre à nu. Et puis les prétendants font l’effort de venir devant les caméras pour vous dire qu’ils sont prêts à vous aimer, ou qu’ils vous aiment déjà. Il faut avoir du courage de faire ce qu’ils ont fait et il n’y en a pas beaucoup qui ont ce courage-là. 

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— ADP (@adpm6) June 11, 2019

Alain a 13 ans de plus de que vous, est-ce que ça vous a fait peur ?

Si je dis oui, les gens ne vont pas comprendre en disant que moi, j’ai bien 62 ans. J’ai vécu avec mon ex-mari pendant 40 ans, qui avait 10 ans de plus que moi et au fur et à mesure le fossé se creuse. Au début ça va, mais après, on ressent trop l’écart. La différence d’âge me faisait très peur. Treize ans, c’est énorme et c’est une autre génération finalement. Après Alain est très dynamique, il est sportif, mais il y a quand même l’âge…

En invitant un seul prétendant, pensez-vous limiter vos chances de trouver l’amour ?

Je ne pense pas avoir limité mes chances de trouver l’amour en ne choisissant qu’Alain pour venir chez moi. C’est vrai que j’aurais pu inviter Bruno, mais bon, je ne cherchais pas quelqu’un pour travailler avec moi. Je cherchais l’amour, pas un employé. Et puis prendre une personne, ça m’a permis de me focaliser sur Alain, ça m’a permis aussi de mieux le connaître. Je trouvais qu’en prendre deux, c’est aussi faire du mal à l’une d’entre elles. Franchement, j’ai beaucoup réfléchi à prendre deux personnes et au final, je me suis dit : “je n’en prends qu’un, c’est mieux”. 

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Ressentez-vous des regrets maintenant que l’émission est passée ? 

Je n’ai aucun regret de toute l’aventure. On ne vit pas de regrets, comme on dit, et j’ai toujours fait en sorte de ne jamais en avoir. Je trace ma route et mon essentiel, c’est la santé et le bonheur de mes enfants et de ma mère. Le reste, pas de regret et je suis très fière de moi et de mon parcours dans L’amour est dans le pré !

Ce que je sais, c’est que, comme vous le savez, je suis très croyante, donc le Seigneur m’accompagne tout le temps, je vais pouvoir continuer à avancer et que j’ai eu beaucoup de chance de faire cette aventure. D’ailleurs, si c’était à refaire, je le referais demain. Les caméras me manquent, vous savez (rires). 

Depuis la fin du tournage, avez-vous reçu d’autres lettres de prétendants ?

J’ai reçu quelques petits messages et des SMS en dehors de l’émission. Les gens vous retrouvent s’ils le veulent vraiment. Mais j’ai joué franc-jeu avec la production et j’ai retourné les messages vers la production et je leur ai dit qu’ils devaient s’adresser à eux. 

Pensiez-vous avoir vos chances d’être prise dans L’amour est dans le pré ? 

Moi, j’ai toujours aimé L’amour est dans le pré, mais je n’aurais jamais imaginé qu’un jour, je serais dans l’émission. D’autant que ce n’est pas évident d’être sélectionné, il faut passer plusieurs tests, c’est-à-dire, on est interrogé sur nous, nos intentions, la production vient à la maison, ils viennent voir l’exploitation ou l’élevage. Ensuite, suivant ce que vous dites ou pas, vous êtes pris dans le programme. 

Quel regard les gens posent sur vous depuis votre participation à l’émission de M6 ?

Dans la rue, les gens sont si gentils et chaleureux. Ils vous arrêtent et vous parlent de l’émission et certains veulent même des selfies. C’est très rigolo. Et puis on reçoit plein d’amour de leur part et ils nous souhaitent de trouver le bonheur et l’amour forcément. Cette émission dégage beaucoup d’empathie… à part sur les réseaux sociaux, avec quelques personnes méchantes. Après, on ne peut pas plaire à tout le monde. D’ailleurs à ceux qui pensent que j’ai fait L’amour est dans le pré pour la notoriété, ma réputation était déjà installée depuis longtemps. J’ai fait l’émission pour trouver mon âme sœur, pas pour vendre mes chiots.