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l’affaire prend un tournant inattendu avec l’audition d’un témoin de dernière minute


Bien qu’il n’y ait toujours ni scène de crime ni corps, il y aura tout de même un procès. Cependant, les chances que ce dernier se tienne prochainement semblent compromises au regard des derniers éléments de l’affaire Delphine Jubillar.

Le 21 novembre dernier, les juges d’instruction avaient bien décidé le renvoi devant la cour d’assises du Tarn de Cédric Jubillar, 36 ans, incarcéré depuis juin 2021. Ce dernier doit y être jugé pour le meurtre de sa femme. Cependant, dernièrement, après avoir eu connaissance d’une conversation téléphonique en lien avec l’affaire entre un détenu et sa mère, le parquet général a demandé à ce que des vérifications soient menées.

Ce jeudi 8 février, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Toulouse a décidé de rouvrir l’enquête sur la disparition de la mère de famille afin de permettre l’audition de nouveaux témoins. Plusieurs individus pourraient ainsi être interrogés, ce qui permettrait d’ajouter de nouvelles informations au dossier.

Parmi ceux-là, un certain Salem, un détenu âgé de 33 ans, mais aussi sa mère avec qui il a eu la conversation téléphonique ayant déclenché cette demande de supplément d’informations. Au fil d’un échange datant de novembre dernier, le cas du « détenu le plus connu du Tarn », comme Cédric Jubillar aime à se décrire, aurait été évoqué par la mère et son fils.

La Dépêche, eux, ont eu l’occasion d’échanger avec la troisième personne mentionnée au cours de cette conversation : Mathieu, un Albigeois.

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« Le corps de Delphine Jubillar serait enterré… »

L’homme se dit « surpris » de voir son nom associé à la procédure. « Je n’ai rien à me reprocher et je ne vois pas trop ce que mon prénom vient faire dans cette histoire, s’il s’agit bien de moi… », affirme le Tarnais qui avait déjà été entendu par les enquêteurs quelques semaines après la disparition de Delphine Jubillar.

Aussi, le parquet a demandé l’audition d’un autre témoin qui aurait « des révélations à faire. » « D’après ce témoin, le corps de Delphine Jubillar serait enterré non loin d’une maison en construction. Il justifie notamment cette indication par le fait que, peu de temps après les faits, une pelleteuse de ce chantier a disparu et n’a jamais été retrouvée », a rapporté au Figaro une source proche du dossier.





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